Le CALACS de Longueuil voit le jour après quatre ans de travail
Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Longueuil voit le jour après plus de quatre ans de travail des membres du Comité d’actions féministes de l’agglomération de Longueuil (CAFAL).
La première assemblée générale du CALACS de Longueuil s’est déroulée mercredi après-midi, réunissant plus d’une soixantaine de membres et d’observatrices. Lors de cette assemblée, les membres ont adopté les règlements généraux du CALACS de Longueuil, élu la première collective et pris connaissance du travail accompli au cours des quatre dernières années.
La création du CALACS est possible en raison d’une nouvelle subvention de 40 000 $ annoncée par la Ville de Longueuil mardi, dans le cadre du Fonds pour le développement social. Cette somme va notamment permettre à l’organisme de trouver son futur local et d’établir une ligne téléphonique. Des pourparlers sont d’ailleurs en cours pour le local du CALACS, un lieu qui restera confidentiel, comme c’est le cas pour les maisons d’hébergement pour femmes.
La Ville avait déjà octroyé un montant de 65 000 $ l’année dernière pour démarrer le projet.
Le mandat principal de cet organisme par et pour les femmes est l’accueil, le soutien et l’accompagnement des femmes et toute personne s’identifiant comme femme de 14 ans et plus ayant vécu une agression à caractère sexuel. Le CALACS a aussi comme mission d’informer et de sensibiliser la population à la violence sexuelle, de susciter la réflexion sur les inégalités et les iniquités entre les femmes et les hommes ainsi que d’orchestrer et de participer à des activités de préventions et des actions qui visent à mettre fin à toute forme de violence envers les femmes.
Le CALACS espère pouvoir recevoir ses premiers appels et offrir ses services d’ici la fin du mois de juin prochain.
En effet, l’organisme est en attente pour obtenir une autre subvention de 40 000 $ de la Sécurité publique, afin d’embaucher une première intervenante à temps plein. D’autres demandes ont été faites dans différents programmes pour recruter une deuxième intervenante.
« Beaucoup de travail reste à faire, mais la création de cette ressource est un pas de géante pour les survivantes de notre territoire ! », se réjouissent les membres du CALACS de Longueuil.
À lire aussi :
Le CALACS de Longueuil devrait voir le jour cette année
Vers un plus grand soutien des femmes victimes de violences sexuelles à Longueuil