Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, annonçait mercredi qu'une cellule de crise sera créée en réaction à la situation de débordement dans les urgences du Grand Montréal.

Avec la création de cette cellule, il devrait être plus facile pour le gouvernement d'obtenir des solutions à court terme aux problèmes auxquels il fait présentement face. Les urgences des hôpitaux Pierre-Boucher et Charles-LeMoyne étaient notamment à des taux d'occupation des lits des urgences respectifs de 109% et 112% au moment d'écrire ces lignes.

L'une des conséquences de cette occupation trop élevée dans les urgences est que des citoyens, parfois avec leurs enfants, finissent par retourner chez eux sans avoir pu consulter un médecin à l'urgence.

Le ministre Dubé a indiqué qu'il trouvait que ce n'est « pas acceptable que quelqu’un qui a un enfant qui attend 16 à 18 heures dans une urgence » et qui s’en retourne bredouille à la maison.

Le ministre des Services sociaux, Lionel Carmant, a pour sa part indiqué que « ça va être difficile » dans le réseau de la santé dans les prochains mois, se disant à la recherche des meilleures pratiques à implanter dans le réseau pour dégager la première ligne, particulièrement dans un contexte de manque criant de personnel, dont des infirmières.

Afin de créer ce plan d'action, le ministre Dubé a demandé l’intervention de sa sous-ministre, Dominique Savoie, et du directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau.