Pour répondre à la demande croissante d’élèves, la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV) a mis en place 53 classes-roulottes à l’aube de la rentrée scolaire 2018. Une situation qui prouve le désengagement du gouvernement provincial envers le secteur de l’éducation, selon le solidaire Carl Lévesque.

«Sur le territoire de la Commission scolaire, nous avons un manque criant de terrains disponibles pour bâtir des écoles. Quand nous sommes rendus à mettre des classes-roulottes partout et à construire une école dans la cour d’une autre école, comme dans le cas de l’école Pierre-Laporte, il y a un problème», déplore le candidat dans Marie-Victorin.

L’enveloppe budgétaire pour l’achat de nouveaux terrains n’est tout simplement pas prévue par les libéraux, dénonce Carl Lévesque.

Un gouvernement solidaire «propose de donner des moyens» aux commissions scolaires, soit par «la réserve obligatoire de terrains dans les nouveaux développements ou un financement direct» en la matière, assure le candidat dans Marie-Victorin.

Rentrée 2018 : de nombreux défis à la CSMV

37 000 élèves du primaire, du secondaire, de la formation professionnelle et de l’éducation aux adultes ont été accueillis dans les établissements de la CSMV, la semaine dernière. Depuis deux ans, ce sont 3 800 élèves supplémentaires qui se sont inscrits.

Pour faire face à cette importante croissance, différents projets de rénovation, de construction et d’agrandissements sont en cours, comme la nouvelle école d’hôtellerie à proximité de l’hôtel de ville de Longueuil ou l’école à vocation sportive inaugurée à Saint-Hubert pour la rentrée scolaire.

Au moins trois écoles primaires doivent être construites d’ici septembre 2021, peut-on lire sur le site de la CSMV.