Hier soir, les trois sections locales en grève des usines de Contrecœur-Est et de Longueuil d’ArcelorMittal ont rejeté l’offre de leur employeur jugée pourtant « globale et finale » par ce dernier. 

Les travailleurs de l’usine de Contrecœur-Est ont voté contre l’offre à 99 %, ceux de l’usine de Longueuil à 98 %, et les employés de bureau l’ont rejeté à 98 %. C’est donc quasi unanimement que les membres du Syndicat des Métallos rejettent la proposition d’ArcelorMittal pour le renouvellement des conventions collectives des trois sections locales concernées.

Le taux de participation au vote se situe entre 92 et 95 % selon le syndicat. L’offre proposée par ArcelorMittal n’est toutefois pas diffusée publiquement, et le syndicat ne donnera pas d’information sur le sujet.

Rappelons que les quelque 800 travailleurs et travailleuses des aciéries d’ArcelorMittal à Contrecœur-Est et à Longueuil sont en grève depuis près d’une semaine. Les employés, sans convention collective depuis le 31 janvier, réclament de meilleures conditions de travail, principalement au niveau des salaires.

Le syndicat demande des salaires et des conditions de travail qui permettent à ses membres de maintenir leur pouvoir d’achat et d’attirer des nouveaux ouvriers dans l’industrie de l’aciérie, touchée comme de nombreux secteurs par la pénurie de main-d’œuvre.

Les négociations se poursuivent, alors que les membres du Syndicat des Métallos souhaitent signer de nouvelles conventions collectives qui répondent à leurs besoins.

Vendredi dernier, Donald Noël, l’adjoint au Directeur québécois des Métallos, Guy Gaudette, le coordonnateur Métallos de la région et Michel Courcy, le permanent syndical des trois sections locales en grève, ont fait le tour des lignes de piquetage pour encourager les travailleurs dans leur combat.

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