Les villes de Longueuil et de Laval ont annoncé ce dimanche s'allier dans le but de diminuer le coût de leurs infrastructures. Lorsque les installations nécessaires ont la possibilité d'être répliquées sur les deux territoires, elles feraient maintenant des appels d'offres ensemble.  

Selon un récent communiqué de la Ville de Longueuil, « cette initiative s’inscrit dans un réflexe de collaboration qui sera déployé entre les deux villes afin de bâtir plus efficacement, à meilleur coût et surtout, au plus grand bénéfice des citoyennes et des citoyens ». 

Grâce à cette démarche, les deux Villes de la grande région de Montréal souhaiteraient entre autres respecter la disposition de payer des contribuables ainsi qu'innover pour devenir davantage efficaces. C'est la hausse importante des coûts des infrastructures publiques médiatisée dans les derniers mois qui les auraient inspirées.  

Les deux villes auraient proposé des solutions réalistes pour augmenter la collaboration entre leurs administrations : « lancer des appels d’offres conjoints entre les deux villes lorsque les besoins sont identifiés, prévoir des clauses pour partager les plans et devis et réaliser, lorsque possible, ces projets conjointement ».  

Longueuil et Laval souhaiteraient donc réduire les prix le plus possible tout en ayant des standards élevés de qualité et de durabilité. Elles s'engageraient également à repenser les pratiques d’appels d’offres dans le but de réduire les « critères trop spécifiques ou superflus et éviter les projets sur mesure ». 

Elles deviendraient d'ailleurs les deux premières villes du Québec à essayer ce modèle qui, selon elles, pourrait être reproduit partout dans la province. D'après la Ville de Longueuil, « le résultat de ce modèle pourra notamment servir d’intrant au chantier de réflexion sur la mutualisation que mène présentement l’Union des municipalités du Québec (UMQ)».  

Rappelons que ce n'est pas la première fois que les villes de Longueuil et Laval unissent leurs forces, elles l'avaient fait dans le passé, en 2021, sur la question de la crise du logement.