Northvolt peut poursuivre ses travaux, tranche la Cour supérieure
Photo Northvolt |
L'entreprise suédoise Northvolt pourra reprendre ses travaux sur le site de sa future usine à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville.
La semaine dernière, le Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE) et trois citoyennes avaient déposé une demande d'injonction dans une ultime tentative de sauver les milieux humides et la biodiversité du site.
Après la décision de la Cour qui refuse la demande d’injonction provisoire, l’usine à batteries a choisi de reprendre immédiatement les travaux d'abattage. D'ailleurs, lorsque contacté par TVRS, le Centre de valorisation du bois urbain (CVBU) reponsable de ce mandat était déjà en route vers le site.
« Il importe de rappeler que pour aller de l'avant, Northvolt a dû faire la démonstration rigoureuse et sérieuse que notre projet respectait la règlementation environnementale en vigueur. [...] Nous reviendrons dans un avenir rapproché avec de l'information supplémentaire sur le projet et son échéancier », a précisé l'entreprise dans un communiqué.
Le CQDE inquiet
« Une vive inquiétude demeure. À moins que l’entreprise et le gouvernement ne prennent conscience de l'importance de [...] faire passer ce projet par le BAPE, tout porte à croire que la destruction de milieux naturels sensibles se poursuivra très rapidement. Or, cette approche qui consiste à détruire maintenant et protéger plus tard, sans savoir précisément où, quand, ni comment, n’a rien de rassurant en contexte de crise de la perte de la biodiversité », a affirmé Marc Bishai, avocat au CQDE, dans un communiqué.
Le centre a d'ailleurs l’intention de continuer ses démarches.
« Nous poursuivrons nos efforts. La protection de l'environnement et la pleine participation du public devraient être les principes directeurs de toute action de nos gouvernements, d’autant plus pour des enjeux d’envergure », a ajouté Me Bishai.