Nouveau rôle pour le député Xavier Barsalou-Duval
Le député bloquiste de la circonscription Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères, Xavier Barsalou-Duval, a été nommé vice-président du Comité permanent des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. Il est entré en fonction le mardi 25 février dernier.
Quasi immédiatement après sa nomination, le député a mis sur la table ses priorités, à commencer par la sécurité ferroviaire notamment en ce qui a trait aux risques de la centralisation de son contrôle et l’érosion des berges du Saint-Laurent provoquée par le transport maritime.
En effet, l’érosion causée par le batillage des navires entraîne certaines conséquences néfastes, comme la perte de terrain et des dommages directs sur les maisons riveraines aux prises avec des fissures et des inondations. Les villes les plus touchées par ces effets sont celles vivant proches du fleuve Saint-Laurent, telles Varennes, Verchères et Contrecœur. Xavier Barsalou-Duval a déposé une motion pour étudier l’érosion des berges, mais aucun vote n’a encore été entrepris, mais « l’objectif est de convoquer des témoins pour commenter le problème et ensuite formuler des recommandations », a-t-il expliqué en entrevue.
Ces villes sont aussi concernées par la dangerosité jugée des voies ferrées qui traversent la circonscription de part en part, dans les noyaux urbains, ainsi que la Ville de Boucherville. Les trains y passent en plein centre-ville, proche d’écoles et de milieux résidentiels, en laissant s’échapper une importante quantité de pétrole en plus de transporter certains produits chimiques et matières dangereuses.
Pour répondre à cet enjeu, à Boucherville particulièrement, le député propose de relocaliser les voies ferrées dans des endroits moins restrictifs, loin du centre urbain.
Le Comité permanent des Transports a d’ailleurs déjà adopté une étude qui porte sur les conséquences de la centralisation du contrôle ferroviaire, le rapport qui suivra permettra d’établir des recommandations concrètes.
Ainsi, M. Barsalou-Duval veut voir le comité étudier l’organisation et la planification de l’infrastructure ferroviaire dans une perspective d’acceptabilité sociale, de sécurité et de changements climatiques. Il estime qu’il existe de « nombreuses opportunités en matière de transport ferroviaire, notamment en y ajoutant des trains de transport collectif afin de réduire la congestion dans les villes et l’émission de gaz à effet de serre ».
D’autres importantes infrastructures sont au programme, comme l’implantation du port de Contrecœur qui représente un investissement de 900 millions de dollars et qui « apportera de nombreuses retombées économiques pour la ville », soutient le député.
Il s’engage à travailler de pair avec les ministres Marc Garneau, des Transports et Catherine Mary McKenna, de l’Environnement et du Changement climatique afin que le Québec obtienne sa juste part des investissements fédéraux en matière d’infrastructures.