Postes de police chinois: le cabinet d'avocats représentant le Centre Sino-Québec réagit à l'enquête
(Photo: archives TVRS) |
Le cabinet d'avocats qui représente les présumés postes de police chinois situés à Montréal et Brossard, Arsenault Dufresne Wee, a indiqué que les deux organismes comptent collaborer à l'enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
L'un des clients du cabinet est le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud, situé sur le boulevard Taschereau, à Brossard. Les avocats indiquent que ce centre, de même que le Service à la Famille Chinoise du Grand Montréal, auraient appris que des enquêtes étaient menées à leur encontre au moment où des médias les ont questionnés sur le sujet.
Le cabinet ajoute que « ces deux organisations souhaitent collaborer à cette enquête dans le respect de l’exercice leurs droits fondamentaux. Elles condamnent les comportements s’assimilant à du harcèlement et de l’intimidation et invitent toute personne victime à dénoncer ces agissements ». Le communiqué souligne également que de « conclure à la culpabilité de ces organisations dans le vide factuel risque de causer des dommages irréparables à ces deux organisations. »
Rappel des événements
La semaine dernière, la nouvelle a été diffusée comme quoi la Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête présentement sur un présumé « poste de police » chinois, qui se trouve à Brossard, lequel est dirigé par la conseillère municipale brossardoise, Xixi Li.
En plus de diriger le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud, qui se trouve dans un centre commercial de Brossard, Xixi Li est la directrice du Service à la famille chinoise du Grand Montréal. Ce sont ces deux établissements que le corps de police fédéral identifie comme potentiels « postes de police » chinois.
Sur papier, le Centre Sino-Québec est un établissement qui aide à accueillir des immigrants provenant de la Chine afin qu'ils s'épanouissent dans la province et dans leur communauté d'accueuil. Parmi les opérations qui seraient menées par ces présumés « postes de police », on compte des opérations de maitien de l'ordre, qui serviraient notamment à convaincre des ressortissants Chinois à retourner au pays afin de faire face à la justice. Le centre de Brossard serait également lié au Parti communiste chinois.