Le comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes tenait lundi une première rencontre dans le cadre de l'étude de l'impact de la navigation commerciale sur l'érosion des berges. 

Pour cette première rencontre, le député de Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères, Xavier Barsalou-Duval, qui est le vice-président de la commission, était présent. Divers intervenants ont pu prendre la parole dans le cadre de cette séance, qui se tenait à la fois en présence et à distance. Faisaient partie des intervenants la mairesse de Contrecoeur, Maud Allaire, qui parlait au nom de l'Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Elle explique notamment que « la dégradation alarmante des infrastructures fédérales de protection contre l’érosion construites dans les années 50 à 70 rend vulnérables les communautés, comme Contrecœur, situées le long du fleuve Saint-Laurent. »

La présidente du Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent, Micheline Lagarde, a également fait partie des personnes qui étaient invitées à exprimer leur point de vue durant cette étude. Elle a indiqué aux personnes présentes que le coût de réparation des terrains affectés par le batillage pouvait se chiffrer entre 5000$ à 6000$ par mètre carré, soit environ 200 000$ de réparations pour un terrain moyen. « Les berges sont dans un état vraiment lamentable et on ne peut pas laisser [...] les solutions dans les mains des citoyens parce que c'est un coût astronomique et ça prend des experts en génie côtier qui vont faire une solution innovante et durable », a-t-elle exprimé en prenant la parole pour les citoyens touchés par l'érosion de leurs terrains situés sur les berges du Saint-Laurent. 

Dans le secteur du Saint-Laurent qui regroupe notamment les villes de Contrecoeur, Varennes et Verchères, les rives sont particulièrement proches du chenal, et le transport maritime érode les berges avec la puissance des vagues, ce qui détruit les terrains de centaines de citoyens.