Plutôt que de viser l’ensemble de la population québécoise comme cela a été le cas au début de la pandémie, les campagnes de vaccination contre la COVID-19 viseront désormais les personnes plus vulnérables.

C’est ce que le directeur national de la Santé publique, Luc Boileau, a annoncé en point de presse jeudi après-midi. Ainsi, les personnes immunodéprimées, de même que celles qui n’ont jamais été infectées par le virus, sont désormais ciblées en priorité comme étant des personnes qui pourraient nécessiter une dose de rappel.

Avant cette annonce, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) indiquait que les personnes plus à risque d’infection et qui avaient déjà été infectées par le virus, soit les personnes âgées, ainsi que les résidents de CHSLD et de RPA, ou encore les adultes qui se trouvent dans des régions éloignées ou les femmes enceintes et les travailleurs de la santé devaient avoir une dose de rappel. Or, avec cette nouvelle directive, ce sont les personnes immunodéprimées ou qui n’ont jamais eu l’infection depuis le début de la pandémie qui sont invitées à aller chercher une dose de vaccin. Le Dr Luc Boileau a indiqué que « Ce qu’on observe, c’est que les personnes qui ont une immunité hybride, c’est-à-dire qui ont bénéficié de l’immunité induite par la vaccination et qui ont eu une infection, ont une très bonne protection contre l’expression grave de la maladie ».

Même si elle est recommandée à certains groupes, la dose de rappel reste disponible pour l’ensemble de la population. Les endroits où la vaccination est possible en Montérégie sont d’ailleurs indiqués sur le Portail Santé Montérégie.

Hospitalisations et décès de la COVID-19 en Montérégie

Selon le Portail Santé Montérégien, le nombre d'hospitalisations tend généralement à la baisse depuis le début du mois de décembre 2022 dans la région. Le taux d'incidence des hospitalisations avec un diagnostic de COVID-19 le plus élevé s’observe chez les personnes âgées de 80 ans et plus. Le nombre de décès est pour sa part à la hausse depuis trois semaines, avec un âge moyen des personnes décédées de 82,5 ans.