Rapport financier 2020 : Boucherville affiche un surplus de 9,5 M$
Le rapport financier de la Ville de Boucherville et le rapport de l’auditeur Deloitte pour l’exercice financier de l’année 2020 dévoilent un surplus de 9,5 M$ et une réduction de la dette subventionnée de près de 1 M$.
Il s’agit du deuxième surplus le plus important de l’histoire de Boucherville. Un surplus qui a permis à la Ville de geler les taxes foncières résidentielles en 2021.
La dette non subventionnée, qui représente l’endettement réel de la municipalité, a quant à elle baissé de 900 000 $, passant de 83,7 M$ à 82,8 M$, même après avoir gelé les taxes foncières sept fois en neuf ans.
Malgré les impacts de la pandémie, la Ville de Boucherville a bénéficié d’une hausse de ses revenus de 6,4 M$ en raison d’une aide financière du gouvernement du Québec pour soutenir les municipalités québécoises à traverser la crise (4,8 M$) et des droits de mutation qui se sont élevés à 4,8 M$ en 2020.
La Ville a aussi resserré ses dépenses l’année dernière pour faire face à la pandémie, tandis que 3,1 M$ d’économies ont été observés avec l’annulation de nombreuses activités culturelles et sportives en lien avec les consignes sanitaires.
Néanmoins, la Ville de Boucherville a perdu 3,2 M$ de revenus événementiels et autres services affectés par la pandémie.
La situation financière de Boucherville lui a permis de réaliser plusieurs investissements en 2020, malgré la crise sanitaire, dont la réfection de plusieurs rues, l’agrandissement du réseau cyclable, l’achat de terrains à des fins de protection naturelle, la plantation d’arbres, la poursuite des programmes de subvention actuels et l’ajout de deux nouveaux, ainsi que plusieurs initiatives pour soutenir les organismes communautaires du territoire.
Enfin, la Ville a réussi à négocier le renouvellement des conventions collectives, ce qui garantit la paix industrielle jusqu’en 2025 pour l’ensemble des groupes de travail.
Selon la Ville de Boucherville, la préservation du niveau des dépenses dépend en partie du maintien du Pacte fiscal et du Règlement sur le partage des dépenses mixtes de l’agglomération de Longueuil.
« Plusieurs pensent que le Pacte fiscal rend Boucherville trop avantagée à l’agglomération de Longueuil, explique Jean-Martel lors de la séance du conseil. Mais, le Pacte fiscal, c’est Francine-Gadbois et son équipe qui l’ont négocié à l’époque. Notre rôle à nous, c’est de le maintenir en vigueur. C’est grâce au Pacte fiscal que nous avons réussi à offrir sept gels de taxes dans les neuf dernières années, à baisser la dette et à réaliser tous les projets que nous avons réalisés. »