La résidence pour aînés La Villa de l’Amitié, à Sainte-Julie, a reçu de l’argent du gouvernement pour réaliser des travaux d’agrandissement, mais les 21 logements déjà existants auraient besoin d’importantes rénovations, qui pourraient mener ces logements à devoir éventuellement fermer.

Au total, 2,8 M$ sont accordés à l’établissement afin de construire 10 unités de logement. Selon le président de la résidence, Martin Bécotte, c’est la mauvaise gestion de l’administration précédente et le manque d’entretien qui auraient fait en sorte que la situation en est désormais rendue à ce point. Pour M. Bécotte, « l’ancien conseil n’a pas répondu à ses engagements, mais la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), en étant très nonchalante en ne faisant aucune intervention auprès des anciens administrateurs, alors qu’ils n’ont fourni aucun des états financiers entre 2010 et 2016, ont privé l’immeuble et les locataires de soutien financier.  La SCHL est en partie responsable de la situation et des problèmes que l’organisme éprouve aujourd’hui ». 

À son avis, il faudrait que l’organisme fédéral investisse afin de financer les travaux de rénovation de la résidence julievilloise. « Ce sont plusieurs ménages qui sont privés de logements adéquats, soit parce que leur appartement à la Villa de l’Amitié se dégrade ou parce que les nouvelles unités ne se construisent pas. » 

Dans l’ensemble de la ville de Sainte-Julie, il n’y a que la Villa de l’Amitié qui agit comme organisme sans but lucratif pour les personnes aînées. Le loyer moyen pour un logement disponible comprenant une chambre dans ce secteur est de 1089 $ et 280 ménages aînés vivent sous le seuil de la pauvreté. Plusieurs reçoivent d’ailleurs le revenu minimum garanti de 425 $ par mois, ce qui fait qu’elles doivent déménager faute de trouver un logement à prix modique.