Sécurité routière sur le chemin Tiffin: le sujet fait jaser au conseil municipal de Saint-Lambert
(Photo: Ville de Saint-Lambert) |
La Ville de Saint-Lambert souhaite mettre en place diverses mesures qui viseront à protéger la sécurité de l'ensemble des personnnes qui transitent quotidiennement par le chemin Tiffin pour fréquenter les multiples établissements scolaires qui s'y trouvent.
Le sujet a notamment été abordé par des citoyens lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 13 février à Saint-Lambert. L'ancien conseiller municipal lambertois David Bowles a été le premier à aborder la question. Il a notamment indiqué qu'il représentait les directions d'écoles des collèges privés Notre-Dame-de-Lourdes, Durocher Saint-Lambert et Charles-LeMoyne. « Le tronçon entre Desaulniers et Riverside abrite une garderie, deux écoles primaires, trois écoles secondaires et un cégep. C'est près de 7 500 élèves qui le fréquentent à tous les jours à la fin des classes, à toutes les journées de l'année scolaire. »
Il a ensuite souligné qu' « à peu près aucune mesure de mitigation de la circulation n'est aménagée », ce qui fait en sorte que « la situation, particulièrement à la fin des classes, est extrêmement dangereuse. » Le nombre de véhicules différents qui y circulent constituent également un risque qu'un accident survienne éventuellement. Or, le 14 novembre dernier, un plan a été présenté par les villes de Saint-Lambert et Longueuil - qui ont leurs territoires divisés par la chemin Tiffin - aux citoyens. L'alternative à la situation actuelle comprendrait entre autres une piste cyclable dans les deux sens, une division physique entre les cyclistes et les voitures, un rétrécissement de la rue, des débarcadères devant les écoles et un sens-unique entre Desaulniers et Riveside en direction du fleuve Saint-Laurent. Les deux villes auraient alors dit aux citoyens qu'une consultation publique aurait lieu avant les fêtes de fin d'année sur le sujet pour tenter de régler la situation dès que possible.
Consultation publique à venir
Cette consultation publique n'a finalement jamais eu lieu, ce qui a amené l'ex-conseiller à aborder la question en assemblée. La mairesse lambertoise, Pascale Mongrain, a indiqué que « la réponse est facile: c'est oui. On a convenu qu'il fallait tenir tous ensemble une consultation. C'est entre autres la raison pour laquelle on n'a pas accepté le scénario. [...] On considère que l'enjeu de sécurité est important, c'est sûr qu'on va travailler vers une amélioration de la situation, mais on veut regarder tout ça avec les différentes parties prenantes. »
Une autre citoyenne a par la suite indiqué que ses deux enfants fréquentent l'Académie internationale Charles-LeMoyne, sur Tiffin. La mère de famille a notamment demandé si « des raisons font en sorte qu'on ne peut pas aller de l'avant rapidement » avec des mesures plus sécuritaires, en plus de questionner les élus afin de savoir « quel est le réel échéancier, incluant le lancement de la consultation publique ».
La mairesse a répondu à la deuxième question qu' « honnêtement, on va faire ça le plus vite possible, mais il faut un certain délai pour trouver une soirée où tout le monde est libre et où on va avoir une salle. Alors on va le faire le plus rapidement possible, mais je vous le dis, ce ne sera pas la semaine prochaine. » Elle a ensuite décrit que les actions de la Saint-Lambert pour faire les travaux sont limitées présentement puisque « la rue devra être refaite : c'est dans les priorités de la Ville à relativement court terme. Le chemin Tiffin est en très mauvais état en-dessous. » Cela fait en sorte que l'administration municipale compte refaire la rue en même temps que les nouvelles solutions de circulation seront appliquées. « Il faut travailler tous ensemble vers plusieurs solutions », a-t-elle conclut.
À la suite de l'intervention d'une troisième citoyenne sur le sujet, qui demandait des solutions à court terme à la problématique, les élus lambertois se sont dits ouverts à implanter des mesures plus sécuritaires plus rapidement. La conseillère municipale Julie Bourgouin, du district 4, a souligné qu'il « y a définitvement lieu qu'on réouvre le dossier en Comité de gestion de déplacements et qu'on en reparle pour peut-être rapidement mettre un STOP sur la rue Smiley. Je serais très ouverte à apporter cela à la prochaine rencontre comme suggestion. »