Stéphane Bergeron officiellement candidat pour le Bloc québécois dans Montarville
L’ancien député péquiste de Verchères, Stéphane Bergeron, a fait un retour à ses vieilles amours mercredi soir alors que sa candidature pour le Bloc québécois dans Montarville a été confirmée devant plus d’une centaine de militants.
Plusieurs intervenants se sont succédé lors de l’investiture pour prononcer des discours, notamment des jeunes militants bloquistes, mais également l’ancien chef du Bloc, Gilles Duceppe, le chef actuel, Yves-François Blanchet, le député bloquiste de Pierre-Boucher—Les-Patriotes—Verchères, Xavier Barsalou-Duval et l’ancien député provincial maintenant indépendant, Guy Ouellette.
Stéphane Bergeron dit avoir réfléchi avant de sauter de nouveau en politique après sa défaite aux dernières élections provinciales. Plusieurs raisons l’ont motivé à revenir, notamment le courage de son chef et l’équipe du Bloc, composée en majorité de candidats n’ayant jamais siégé à la Chambre des communes. « On avait une responsabilité de soutenir Yves-François Blanchet », a-t-il expliqué.
M. Bergeron a vivement critiqué les libéraux et les néodémocrates qui, selon lui, n’ont pas réussi à correctement représenter les intérêts des Québécois. La pertinence du Bloc, affirme-t-il, est sa capacité à « défendre les intérêts du Québec indépendamment de la majorité parlementaire qui vient d’ailleurs et qui veut nous imposer des choses. »
Il a également mentionné l’importance d’un retour du Bloc dans le combat pour l’indépendance, particulièrement pour s’assurer des bonnes relations internationales avant un éventuel référendum. Le candidat a finalement souligné l’importance de faire valoir les préoccupations climatiques de la province et la « différence québécoise ».
L’élément déterminant de son retour en politique a cependant été l’annonce d’une candidature à l’investiture dans Longueuil—Charles-LeMoyne. « Quand j’ai appris que Réjean Hébert faisait le saut pour les libéraux, j’ai dit, qu’en cette ère de cynisme à l’égard des hommes et des femmes politiques, il faut qu’on fasse la démonstration qu’il y a encore des gens […] qui font de la politique par conviction et non par intérêt ou par opportunisme. »
Il a cependant affirmé ne pas avoir l’intention de faire une campagne où il va passer son temps à « casser du sucre sur le dos des autres », mais plutôt vouloir mener une campagne positive, axée sur les idées de son parti. Dans sa circonscription, il a l’intention de se pencher sur des enjeux comme le Boisé des Hirondelles à Saint-Bruno-de-Montarville et l’aéroport Saint-Hubert.
Stéphane Bergeron affrontera le député sortant, le libéral Michel Picard, la candidate néodémocrate, Djaouida Sellah, le candidat du Parti vert, Jean-Charles Pelland, la candidate conservatrice, Julie Sauvageau et la candidate du Parti populaire, Julie Lavallée.