Succès retentissant du Congrès AA de la Rive-Sud
COMMUNIQUÉ : Les 20, 21 et 22 mai, plus de 600 personnes ont participé au Congrès AA de la Rive-Sud, un événement qui ne s’était pas tenu en salle depuis 2019. Pandémie oblige…
Samedi matin, lorsque la mairesse de Brossard, madame Doreen Assad, a donné le coup d’envoi, l’émotion était palpable dans l’amphithéâtre du Centre socioculturel Alphonse-Lepage. Les membres AA et Al-Anon étaient tellement contents de pouvoir enfin fraterniser sur le thème «Entre nous».
Ces retrouvailles ont permis d’entendre les témoignages d’une vingtaine de personnes illustrant comment le programme suggéré par leur fraternité avait permis à des alcooliques de se libérer de l’obsession de boire et comment les personnes de leur entourage ont réussi à se libérer d’un sentiment de culpabilité et d’échec accablant. Bref, comment elles sont devenues ou redevenues «heureuses, joyeuses et libres». Chez AA et Al-Anon, il n’y a pas de «show de boucane». Les personnes parlent des «vraies affaires», de leur vécu et c’est cette authenticité qui nourrit l’espoir, qui fait sentir que si on sort de notre isolement, si on accepte la main tendue par d’autres qui sont déjà passés par là, on peut briser le «cercle vicieux…».
Samedi soir, c’était fête au village… Tout d’abord, il y a eu le «décompte» où la «top model» Ève Salvail et Lynda B., présidente du congrès, ont souligné les temps d’abstinence, allant de plus de 61 ans à moins de 24 heures! Chaque cohorte était accueillie par un tonnerre d’applaudissements et un chahut fraternel. Puis, Ève a électrisé l’atmosphère en prenant le contrôle de la musique et en faisant danser l’assistance toute la soirée. Ouf…
Le lendemain, Ghyslain Vallières, du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), a présenté la philosophie à la base de l’implantation de l’escouade RÉSO (Réseau d’entraide sociale et économique). Les policières et policiers de cette équipe ont été assignés dans les quartiers «hot» de l’agglomération après avoir été formés pour mieux intervenir dans les situations de santé mentale, itinérance, vulnérabilité, diversité culturelle… Cette conférence a donné lieu à des échanges francs où certaines personnes ont exprimé que ce qu’elles venaient d’entendre les aiderait à régler le ressentiment qu’elles éprouvent quand elles croisent une «police». De manière générale, les personnes applaudissent à la mise en œuvre d’une orientation où les membres de l’escouade RÉSO démontrent que le rôle du policier doit dépasser l’aspect sécuritaire pour mieux s’adapter aux besoins des citoyens et communautés de notre époque.