Un intervenant pour créer un esprit de communauté autour de l’école Lionel-Groulx
L’école primaire Lionel-Groulx à Longueuil fera l’objet d’un projet-pilote visant à créer un esprit de communauté autour des jeunes et des citoyens du quartier dans lequel ils vivent.
Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux et député de Taillon, Lionel Carmant a annoncé que le projet, intitulé Agir ensemble, a droit à un financement de 220 000 $ pour une durée de 24 mois. L’argent servira principalement à couvrir le salaire d’un intervenant qui se chargera de créer des liens entre les élèves, leur famille et les résidents du quartier en plus d’aider à l’implication de tous dans la vie scolaire des jeunes.
Celui-ci sera engagé dès cet été, et aura aussi un rôle en termes de protection de la jeunesse, en plus de collaborer à des projets avec les membres de la communauté. Ceux-ci seront aussi financés à même la subvention.
Il s’agit d’une collaboration entre le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSS) et la Commission scolaire Marie-Victorin.
L’école Lionel-Groulx a été sélectionnée en raison des indices de défavorisation matérielle et sociale très élevés du quartier dans lequel elle est située. La direction de l’école a aussi manifesté son intérêt à s’investir dans une démarche d’école communautaire.
« Je suis vraiment enthousiaste de voir une telle initiative se réaliser à l’école Lionel-Groulx! C’est un projet-pilote qui touchera directement les jeunes vulnérables et leurs familles, ce qui sera bénéfique pour l’ensemble des citoyens de Taillon. En agissant ensemble nous pourrons prévenir et faciliter les interventions en protection de la jeunesse. Je ne le répèterai jamais assez, la protection de nos jeunes, de nos enfants, est la responsabilité de tous! », a affirmé M. Carmant.
M. Carmant s’attend à ce qu’à la suite du projet, il y ait un engagement accru des parents dans la réussite éducative de leur enfant, un meilleur accès aux services de la communauté, aux services spécifiques ou spécialisés pour les familles vulnérables du quartier. À cela s'ajoute une réduction des délais de traitement et d’évaluation des signalements en protection de la jeunesse et des recours à des interventions sociojudiciaires.
Si le projet-pilote se révèle être un succès, il pourrait être implanté dans d’autres écoles de la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV).