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Une conseillère de Saint-Bruno reçoit une menace téléphonique

Mercredi 20 septembre 2017 15:17 TVRS

Michèle Archambault, conseillère du district 8 à Saint-Bruno-de-Montarville, aurait reçu une menace téléphonique chez elle disant qu’elle est inadmissible à siéger au conseil municipal.

Le 8 juin dernier, la conseillère sortante a vendu sa résidence de Saint-Bruno-de-Montarville, une situation qui a soulevé des questions, notamment chez certains élus de l’opposition, quant à son droit de maintenir son poste.

 

Le Parti Montarvillois rappelle toutefois qu’en vertu de la loi sur les élections et les référendums, «est éligible à un poste de membre du conseil de la municipalité toute personne qui a le droit d’être inscrite sur la liste électorale de celle-ci et qui réside de façon continue ou non sur le territoire de la municipalité depuis au moins les 12 derniers mois, le 1er septembre de l’année civile où doit avoir lieu une élection générale».

 

Madame Archambault est inscrite sur la liste électorale permanente du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) sur le territoire de Saint-Bruno-de-Montarville, confirmant son statut de résidente et électrice de la municipalité, indique le communiqué du Parti Montarvillois.

 

«Michèle Archambault peut donc remplir ses fonctions. Le Parti condamne ces rumeurs qui minent la qualité du débat démocratique», peut-on également lire.

 

En entrevue avec TVRS, la conseillère en fin de mandat a confirmé qu’elle est toujours résidente de Saint-Bruno-de-Montarville.

 

Menace téléphonique laissée à la maison

 

Le 13 septembre, Michèle Archambault et sa famille ont reçu une menace téléphonique enregistrée sur leur boîte vocale. Une voix déformée électroniquement les «prévenait d’être attentifs et les menaçait quant à la suite du dossier sur l’éligibilité» de la conseillère.

 

Une plainte a été déposée le lendemain au Service de police de l’agglomération de Longueuil.

 

Contacté par TVRS, le SPAL n’a pas encore confirmé si le dossier fait l'objet d'une enquête. Une vérification est en cours.

 

C’est un geste partisan, dit Michèle Archambault

 

La menace est «un acte politique», dit la conseillère en fin de mandat.

 

Elle explique qu’un nouveau plan d’urbanisme devait être adopté à la dernière séance du conseil municipal. Le plan, dont elle est «assez fière parce qu’il répond notamment à plusieurs critères de développement durable», a créé une polémique. «On nous accuse de l’adopter juste avant les élections».

 

Or, «l’exercice s’est fait de façon ouverte et transparente» depuis trois ans. Une série de consultations publiques a été tenue à cet effet.

 

Michèle Archambault estime que ce geste, qui est une «pression politique», est préoccupant «parce que la personne déforme sa voix». C’est de l’intimidation, affirme-t-elle.

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