Le SPAL et le CISSS de la Montérégie-Ouest luttent contre l’exploitation sexuelle
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Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) et le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) signent une entente pour lutter contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles de plus de 16 ans.
Cette entente prévoit l’échange d’information, le référencement, les suivis et l’accompagnement des femmes victimes d’exploitation sexuelle ou susceptibles de l’être, ainsi que l’évaluation et les interventions sur les plans de la dépendance.
L’objectif de ce modèle de services d’intervention est de maximiser les stratégies de désistement de la prostitution des victimes d’exploitation sexuelle alors qu’elles atteignent la majorité, en favorisant les principes de responsabilisation.
En parallèle, le SPAL et le CISSS de la Montérégie-Ouest participeront au Comité directeur du projet Équipe intégrée d’intervention et de soutien aux personnes à risque ou victimes d’exploitation sexuelle afin de partager leur connaissance sur le phénomène et les besoins des victimes et de s’assurer que les victimes ont accès aux ressources nécessaires. Les deux instances interviendront avec le consentement et dans le respect des décisions et de la confidentialité des victimes ou des personnes à risque.
« Il y a un besoin criant pour les jeunes filles qui arrivent à la majorité de pouvoir avoir accès à des services, que ce soit en continuité des services qu’elles avaient déjà étant adolescentes ou de pouvoir être accompagnées pour la première fois après leur majorité, a déclaré Lysa Bélaïcha, membre de la Commission de la sécurité publique de l’agglomération et élue associée aux dossiers jeunesse. Il est impératif de leur donner le soutien et l’accompagnement professionnel qu’elles ont besoin pour sortir du milieu de l’exploitation. »
Le SPAL a déjà mis en place plusieurs mesures pour lutter contre l’exploitation sexuelle sur le territoire de l’agglomération de Longueuil, notamment les deux programmes MOBILIS, qui visent à échanger des informations autour du phénomène des gangs de rue et de leurs activités de proxénétisme, ou encore avec l’implantation de l’Équipe intégrée d’intervention et de soutien aux personnes à risque ou victimes d’exploitation sexuelle.