Une étape de plus vers la construction d’un terminal portuaire à Contrecœur
La réalisation du projet de terminal portuaire à Contrecœur a franchi une étape supplémentaire mercredi alors que la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) a annoncé la signature d’un protocole d’entente avec l’Administration portuaire de Montréal (APM).
Ces derniers travailleront ensemble sur la structuration financière du terminal, notamment sur les activités de planification et de préapprovisionnement pour la conception, la construction, le financement, l'exploitation et l'entretien du terminal.
Dépendamment de l’issu de la structuration financière, le BIC pourrait investir dans le projet.
Les retombées économiques prévues lors de la phase de construction du terminal pourraient créer 5 000 emplois directs alors que son exploitation amènera 1 000 nouveaux emplois directs dans la région. Ce pourrait être 1,5 million de conteneurs qui transigeraient par Contrecœur.
La mairesse de Contrecoeur, Maud Allaire s’est aussi montrée enthousiaste face à l’avancement du projet. « L’arrivée d’un projet de cette ampleur illustre bien le potentiel de développement de notre ville et de la région. »
La préfet de la MRC de Marguerite-D’Youville et mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, a souligné « l’excellente nouvelle ». « La concrétisation de ce projet aura des retombées positives pour le commerce tant à l’échelle québécoise que canadienne », a-t-elle affirmé.
Rappelons que le terminal de Contrecœur est un projet évalué entre 750 et 950 M$. Selon l’APM, il permettra aux importateurs et aux exportateurs de continuer de mettre leurs produits sur le marché, en plus d’améliorer l'infrastructure d'accueil des marchandises provenant des bateaux. Il a aussi comme objectif d’accroître la capacité du Port de Montréal, surtout considérant que les terminaux de manutention de conteneurs actuels de l’île de Montréal arriveront à saturation dans les prochaines années.