Une quatrième ville rivesudoise abolit définitivement les frais de retard à la bibliothèque
Au tour de la bibliothèque Léo-Lecavalier de La Prairie de se joindre au mouvement « Fine Free Library » et d’abolir de manière définitive les frais de retard afin d’élargir l’accès à la culture et l’alphabétisation pour les personnes défavorisées.
Il s’agit de la quatrième ville rivesudoise à emboîter le pas, après Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville et Saint-Lambert. À l’échelle provinciale, on compte 190 bibliothèques ayant aboli les frais de retard. Depuis cette initiative, le taux de fréquentation de ces installations a grimpé d’environ 10 %.
Les frais de retard sont perçus comme une barrière financière par l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) et le mouvement « Fine Free Library ». Leur retrait permet ainsi l’accès à l’établissement à plus de citoyens, dont ceux qui avaient peur de débourser un montant supplémentaire pour un retard.
Néanmoins, la date limite pour retourner un ouvrage perdure et les usagers continueront de recevoir des avis de courtoisie pour rapporter leur emprunt. La différence : les usagers se verront refuser l’accès à de nouveaux documents tant qu’ils ne ramènent pas ceux en leur possession.
« La bibliothèque Léo-Lecavalier est un lieu très apprécié et fréquenté par les Laprairiens. La mise en place de cette mesure est un outil de plus pour offrir un accès universel à la bibliothèque, pour permettre aux livres de circuler encore plus et pour faire en sorte que tous puissent bénéficier des outils technologiques disponibles en ce lieu », a déclaré le maire Donat Serres, par voie de communiqué.