Vague de solidarité à Services animaliers de la Rive-Sud pour opérer un chaton en détresse
Les citoyens ont été nombreux à répondre à l’appel de Services animaliers de la Rive-Sud concernant un chaton âgé de quelques mois en attente d’une opération complexe et coûteuse.
Grizzly avait été trouvé avec les deux yeux abîmés et avait besoin de soins particuliers ainsi que de nombreuses heures de travail pour se les faire soigner. Une publication sur les réseaux sociaux a visiblement touché les internautes qui ont fait en son nom plus de 4000 $ de dons en à peine trois jours.
Le chaton a donc pu se faire retirer les yeux, qui n’étaient plus viables, et est désormais en rémission. Dès cette semaine, Grizzly pourra être adopté avec sa sœur, Jany, par une famille aimante.
Cette campagne de financement, comme plusieurs autres dans le passé, ont été cruciales pour soigner les animaux avec des besoins particuliers, nous explique la directrice générale de Services animaliers de la Rive-Sud, Anny Kirouac.
« On a beaucoup d’animaux qui arrivent avec des besoins autres que la stérilisation et la vaccination, comme des soins pour la diarrhée, les puces ou les problèmes urinaires. Mais les cas particuliers, comme Grizzly sont plus rares, soit moins de 5 % des animaux qu’on reçoit, mais ils demandent aussi plus de ressources à la fois en personnel et financières. »
La majorité du financement de l’organisme, plus ou moins 95 %, provient des ententes conclues avec les villes de Longueuil, Boucherville, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Jean-sur-Richelieu. Celles-ci garantissent l’argent pour tous les soins de base des animaux errants ou abandonnés de leur territoire : stérilisation, sensibilisation, prises en charge des abandons, hébergement des animaux, service sur routes, etc.
Or, ce financement n’inclut pas les soins spécialisés. C’est là que les dons des particuliers entrent en jeu. « Dans le cas de Grizzly, on a seulement utilisé une partie des dons pour le soigner, le reste ira à d’autres animaux, ou encore à notre programme de familles d’accueil pour les chatons orphelins », explique Mme Kirouac.
La directrice générale soutient que ce genre de campagne est fait tout au plus quelques fois par année pour des cas très particuliers. « On vise à travailler davantage avec des commanditaires et à agrandir notre pôle de dons dans le futur pour pouvoir offrir une plus grande offre de services », conclut-elle.