Parce que la Ville ne peut intervenir d’urgence que sur une distance de 100 pieds linéaire à la fois, Varennes procédera bientôt à de nouvelles interventions pour sauver une autre partie des berges du parc de la Commune.

L’an dernier, la Ville l’avait fait en ajoutant de gros blocs de ciment sur une distance de 30 mètres, empêchant ainsi le mouvement des vagues et l’érosion, de gruger les berges fragilisées du parc.

L’opération sera répétée cet automne à d’autres endroits, notamment à l’extrémité du parc où des bancs seront bientôt emportés dans le fleuve par l’érosion si rien n’est fait.

« Pour en faire plus et plus rapidement, il nous faut des autorisations des autorités gouvernementales en matière environnementale. Il nous faudra produire des études, des analyses et avant que Varennes ne puisse obtenir les autorisations requises, il faut compter trois ans et peut-être plus. Pendant ce temps, la situation se détériore et nos observations nous confirment que nous avons perdu cinq mètres de berges au cours des cinq dernières années dans le secteur du parc. C’est énorme et inquiétant », a dit le maire de Varennes, Martin Damphousse, lundi dernier, alors qu’il faisait le point sur la situation lors de l’assemblée publique du conseil municipal.

En ce sens et lors de la même assemblée, les élus ont justement adopté une résolution pour que la Ville fasse les représentations nécessaires auprès du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs pour que le dit ministère adopte le plus rapidement possible le plan de Varennes pour la stabilisation des rives dans le parc de la Commune.

Allant par ailleurs encore plus loin, le maire s’inquiète également de l’ensemble des changements climatiques qui obligeront inévitablement les villes à revoir leur façon de faire lorsque viendra le temps d’aménager de nouvelles infrastructures, que ce soit pour capter les eaux de surface lors des crues de plus en plus importantes, entre autres.