Varennes : Martin Damphousse, un maire heureux, un président de l’UMQ inquiet
Maire de Varennes, une des villes les plus dynamiques au Québec en termes de développement industriel et commercial, Martin Damphousse voit l'avenir de sa municipalité avec beaucoup d'enthousiasme, car, selon lui, les 10 prochaines années s'annoncent tout aussi positives en termes de progression « Aujourd'hui moins de 30 % de l'assiette fiscale de la Ville provient de la taxation résidentielle ce qui nous permet d'équilibrer nos budgets sans demander un effort considérable à nos citoyens. Oui ça va bien à Varennes et j'en suis fier. J'aime ce que je fais c'est aussi pourquoi je peux confirmer que je serai à nouveau candidat à la mairie lors des élections de 2026. Cela dit plusieurs enjeux nous interpelleront en 2024. Tous les changements climatiques vont nous forcer à adapter de nombreuses pratiques. Les importants travaux nécessaires au parc de la Commune en raison de l’érosion en sont un bel exemple. Aussi dans le collimateur en 2024 le début de l'aménagement du parc de l'Ile Sainte-Thérèse qui deviendra assurément un des plus beaux parcs nature de la région métropolitaine »
Côté logement, Martin Damphousse, en entrevue jeudi dernier, avait un 'scoop" pour les lecteurs et téléspectateurs de TVRS car il a confirmé qu’il annoncera, dans quelques jours, le début de la construction de plus de 35 logements sociaux à Varennes, une première à Varennes.
Inquiet pour l'avenir du transport
Par ailleurs, le maire de Varennes porte également un nouveau chapeau depuis maintenant huit mois. Élu à la présidence de l'Union des municipalités du Québec, il vient de parcourir la province pour rencontrer les élus de toutes les régions. « C'est palpitant, mais aussi très exigeant, car il y a tellement de dossiers et de négociations avec les paliers supérieurs, en lien avec le financement des enjeux municipaux que je dois envisager la suite de mon mandat avec plus de retenue. Lorsque la période des vacances du temps des fêtes est arrivée, j'étais complètement épuisé. Je venais de terminer, entre autres, 154 entrevues avec tous les médias de la province. Aussi, autre enjeu majeur que ce soit pour la Rive-Sud, la région de Montréal ou pour l’ensemble de la province, il faudra absolument trouver de nouvelles solutions pour assurer la pérennité du transport en commun. « Je suis inquiet pour la suite des choses il y avait un déficit de 500 millions pour 2024. Le gouvernement a ajouté de l’argent et l’ARTM a vidé ses coffres pour maintenir les services actuels, mais je ne sais vraiment pas ce qui va arriver au cours des prochaines années. Pourtant, la diminution des GES passe inévitablement par là » a assuré Martin Damphousse.