Des premiers cas du virus du Nil occidental ont récemment été détectés en Montérégie. La maladie, qui se transmet à l’humain par la piqûre d’un moustique infecté, a d’ailleurs connu un record de cas au Québec en 2018.

Le virus du Nil occidental est une maladie portée par les oiseaux et transmise par les moustiques du genre « Culex », appelés maringouins au Québec.

Selon la Direction de santé publique de la Montérégie, 80 % des personnes affectées par le virus se rétablissent sans symptômes à long terme.  

« Certains symptômes bénins peuvent cependant apparaître 2 à 14 jours après avoir été infectés, notamment les maux de tête, la fièvre, les maux de ventre, la nausée, les douleurs musculaires ou les rougeurs à la peau. » 

Moins de 1 % des personnes infectées par le virus développent une forme grave de la maladie. Les personnes de 50 ans et plus et celles, dont le système immunitaire est affaibli, sont particulièrement à risque.

Depuis la découverte du virus en Ouganda en 1937, les premiers cas humains au Québecdu virus ont été confirmés en 2002. En 2022, l’Institut national de santé publique du Québec a recensés un total de 10 cas humains dont unen Montérégie.

À la suite de la détection des nouveaux cas, la DSP Montérégie rappelle à la population de faire preuve de prudence lors des activités estivales extérieures.

« Il est important de se protéger des piqûres de moustiques, mais il ne faudrait jamais hésiter à profiter du beau temps. Rester actifs et pratiquer des sports à l’extérieur demeurent d’excellents moyens de protéger sa santé », rappelle Dre Julie Loslier, directrice de santé publique de la Montérégie.

La Direction de santé publique de la Montérégie recommande à la population de porter des vêtements longs et clair, d’utiliser du chasse-moustiques ainsi que d’installer des moustiquaires aux portes et fenêtres des maisons pour réduire le risque d’infection.

À ce jour, il n’existe ni traitement ni vaccin pourle virus du Nil occidental.