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Bisbille dans le milieu culturel hilairemontais

Mercredi 20 mars 2024 16:00 François Laramée
En février dernier, quelques semaines après sa sortie publique, le peintre-sculpteur André Michel a reçu un constat d’infraction de la Ville de Mont-Saint-Hilaire, car sa sculpture installée dans le Jardin de réconciliation,devant la Maison autochtone est une cinquième œuvre alors que le règlement municipal n’en autorise que quatre. De plus l’œuvre serait aussi trop haute !

La publication, en janvier dernier, d’une lettre d’opinion dans l’hebdomadaire local L’œil régional, par l’artiste hilairemontais André Michel, a fait dire au maire de Mont-Saint-Hilaire, qu’il n’y avait pas que des « belles-mères » dans le monde politique, mais en culture aussi.

Photo archive : André Michel

L’artiste André Michel, fondateur entre autres du Musée des arts de Saint-Hilaire et de la Maison Autochtone, se disait publiquement déçu des positions prises par la Ville de Mont-Saint-Hilaire dans des dossiers de renouvellements d’entente, tant avec le Musée des arts que de la Maison des Autochtones.

Période de renouvellement des baux, entente de financement et disposition des œuvres en cas de fermeture sont les principaux motifs pour lesquels l’artiste a d’ailleurs décidé de se retirer des conseils d’administration des deux organismes, pour prendre publiquement la parole.

Sa sortie a cependant fait vivement réagir le maire de Mont-Saint-Hilaire, Marc André Guertin qui, dans une entrevue accordée au même hebdomadaire, le 24 janvier, s’est dit surpris et déçu de l’attitude de l’artiste.

« Monsieur Michel jette lui-même de l’ombre sur tout ce qu’il a fait de remarquable. Il joue à la belle-mère » un peu comme le font d’anciens politiciens qui, après avoir quitté la vie publique, critiquent ceux qui ont pris leur relève. « Saint-Hilaire a inverti 1,3 million de dollars dans le Musée des Beaux-Arts en 2023 et 3,7 millions $ sur 10 ans. Et pour la disposition des collections en cas de fermeture, c’est simplement une question de formulation qui doit d’ailleurs être revue » a indiqué le maire, remettant en doute, du même souffle, la pertinence de la sortie publique de monsieur Michel étant donné que les négociations avec les deux organismes sont toujours en cours, et que la conjointe est incidemment la directrice de la Maison autochtone.

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