Des villes de la Rive-Sud ont choisi d'interdire l'utilisation et l'installation de l'application Tik Tok sur les appareils qui leur appartiennent. 

La Ville de Saint-Basile-le-Grand a notamment annoncé l'information par l'entremise d'un communiqué de presse, vendredi. Parmi les appareils concernés, la municipalité inclut les tablettes, de même que les téléphones cellulaires que possèdent ses employés et qui leur sont prêtés dans le cadre de leur travail. À savoir ce qui justifie cette décision, qui sera effective dès le 10 mars prochain, la Ville indique qu'elle « prend très au sérieux la cybersécurité de ses serveurs. Cette mesure préventive a pour but d'assurer la sécurité des données et des renseignements qu'elle détient. » L'administration municipale cite également les autres paliers gouvernementaux qui ont eux-mêmes procédé de la sorte et ont annoncé plus tôt cette semaine qu'ils interdiraient le réseau social chinois à leurs employés. Sont notamment cités en exemples les « recommandations des gouvernements fédéral et provincial ainsi que de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) ». 

Sainte-Julie interdit et cesse ses activités professionnelles

Sainte-Julie, qui a pour sa part un compte officiel sur le réseau social, a envoyé un mémo interne jeudi afin d'informer son personnel qu'elle interdisait l'installation et l'utilisation de Tik Tok sur les appareils qu'elle fournit. Le message interne souligne que « la Ville suspend également ses activités sur son compte professionnel. En ce sens, aucun nouveau contenu ne sera publié jusqu’à nouvel ordre. Bien qu’aucune information ne démontre que l’application représente une menace pour la sécurité des renseignements personnels, la Ville de Sainte-Julie tient à agir de façon préventive afin d’assurer la protection de ses données. » En plus de l'interdire sur les appareils prêtés aux employés, la municipalité recommande « aux employés et élus de retirer l’application de leurs appareils personnels. »

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