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Enfant ébouillanté : l'audience de remise en liberté de l'accusée reportée

Mercredi 16 octobre 2024 14:13 Édouard Desroches
Les blessures du garçon de 10 ans [Image: TVA Nouvelles]

L'audience de remise en liberté de Stéphanie Borel, 46 ans, qui a ébouillanté son voisin de 10 ans alors qu'il revenait de l'école le 2 octobre dernier à Longueuil, a été reportée au 17 octobre, et une comparution en cour devrait également avoir lieu dans les alentours du 28 octobre. 

Selon plusieurs médias présents au palais de justice de Longueuil le 16 octobre pour l'enquête sur remise en liberté, l'avocate de Stéphanie Borel a annoncé en cour qu'il lui manquait certains documents avant d'être prête à procéder au dossier. L'accusée reste détenue depuis sa deuxième arrestation par le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) le 11 octobre dernier. 

Le directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) s'oppose à la remise en liberté de la femme pour des raisons de sécurité publique et pour maintenir la confiance du public envers le système de justice, compte tenu de la gravité des accusations et des circonstances du crime. 

Plusieurs organismes se sont également opposés à sa remise en liberté depuis le début de l'affaire, notamment la Coalition Rouge, un organisme de lutte contre le racisme, qui a publié une lettre adressée à la Ville de Longueuil le 10 octobre dernier dénonçant la remise en liberté initiale de Stéphanie Borel, ainsi que la Fédération Africaine et Associations du Canada (FAAC), qui a organisé une marche pacifique le 12 octobre dernier, à Montréal, où près d'une centaine de personnes se sont réunies afin de réclamer justice pour le jeune garçon ébouillanté et Alexandra Martine Diengo Lumbayi, une étudiante congolaise de Trois-Rivières qui a été retrouvée sans vie le 8 octobre dernier dans le fleuve Saint-Laurent. 

Le jeune garçon de 10 ans, originaire de la Côte d'Ivoire, habite au Canada avec sa famille depuis 2 ans. Ce dernier a subi des blessures au deuxième degré sur le haut du corps et au visage après que l'accusée, sa voisine, lui ait lancé de l'eau bouillante dessus alors qu'il revenait de l'école avec d'autres élèves, supposément parce qu'il marchait sur son terrain. Son assaillante a été formellement accusée de voies de fait causant des lésions corporelles et d'agression armée. 

 

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