Grève générale illimitée chez Delpharm, à Boucherville
(Photo: capture d'écran) |
Les travailleurs de la pharmaceutique Delpharm, à Boucherville, sont entrés en grève générale illimitée le 25 mai après des négociations qui n’ont pas mené à une entente à la suite de leur contrat de travail, le 31 janvier.
Selon le syndicat des Teamsters, qui représente les 227 salariés de la Section locale 1999 du fabricant de médicaments, les négociations achoppent sur le plan des salaires, du régime de retraite et de l’horaire de travail.
Le 19 mars dernier, une grève avait été votée à 97% par les travailleurs, qui avaient refusé l’offre patronale à 99,4%.
En avril dernier, le secrétaire-archiviste de la Section locale et responsable du dossier, Jean-François Pelletier, avait déclaré que les « membres chez Delpharm ont été considérés comme des travailleuses et des travailleurs essentiels durant les premières vagues de la pandémie, mais lorsqu’ils veulent améliorer leurs conditions de travail, ils sont soudainement moins importants ».
Garder le pouvoir d'achat
À son avis, l’augmentation du coût de la vie au pays, qui s’est chiffrée à 6,8% pour avril 2022, justifie de meilleures conditions de travail pour les employés. Le président de la section 1999, Michel Héroux, abonde dans le même sens. « Les travailleurs et les travailleuses ne veulent pas perdre leur pouvoir d’achat, alors ils agissent en conséquence. »
En juin 2016, les employés de la même section syndicale vivaient un autre conflit de travail. L’employeur avait alors décrété un lockout. Jean-François Pelletier indique que sa partie est disposée à reprendre les discussions, tout en exigeant « des offres qui répondent aux besoins des salarié-es. »