L'employé d'Hydro-Québec accusé d'espionnage était membre du Parti communiste chinois
(Photo: archives TVRS) |
Yuesheng Wang, qui a été arrêté par la Gendarmerie royale canadienne (GRC) a avoué mercredi qu'il était membre du Parti communiste chinois lors de son enquête sur remise en liberté, au palais de justice de Longueuil.
L'accusé a indiqué, lors de sa comparution de mercredi, qu'il avait toutefois cessé de payer ses contributions depuis quelques années au parti politique. Dans la journée de jeudi, l'accusé a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de fuir le Canada s'il est libéré sous condition et a dit avoir confiance en la justice du pays.
L'enquête sur remise en liberté a également permis de révéler qu'alors qu'il était chercheur pour la société d'État, l'homme se serait envoyé des informations professionnelles vers une adresse de courriel personnelle. Il se serait également envoyé du contenu confidentiel sur deux projets d'Hydro-Québec et aurait expédié du matériel du centre de recherche de Varennes vers l'Institut de physique de Chine. L'un des projets sur lesquels il ne travaillait pas, mais dont il s'est envoyé les informations par adresse de courriel personnelle, était un projet mené entre Hydro-Québec et l'armée américaine.
En plus de ces révélations, Hydro-Québec a indiqué lors du procès avoir retrouvé deux brevets que le chercheur a obtenu sans l'autorisation de son employeur. Wang aurait réalisé des recherches pour des entités chinoises et a fait une quinzaine d'offres de service dans des universités chinoises, de même que dans des programmes visant à attirer des chercheurs de haut niveau à travailler en Chine.
L'homme, qui réside à Candiac, est notamment accusé d'avoir procédé à de l'espionnage industriel alors qu'il était employé chez Hydro-Québec.