La CCIRS s'exprime sur le projet de loi 19 sur le travail des enfants
(Photo: archives TVRS) |
La Chambre de commerce et d'industrie de la Rive-Sud (CCIRS) salue le dépôt du projet de loi du ministre du Travail qui permettra de légiférer les jeunes et leurs emplois dans la province.
Le projet de loi 19 encadrera, dès la rentrée scolaire de septembre 2023, le nombre d'heures de travail que pourront travailler les jeunes de 16 ans et moins. Ainsi, pour les moins de 14 ans, le travail sera illégal. Quant aux jeunes âgés de 14 à 16 ans, ils pourront travailler un maximum de 17 heures hebdomadaires durant la période scolaire, mais pas plus de 10 heures du lundi au vendredi.
La CCIRS indique que ces conditions lui semblent raisonnables et permettent de « conjuguer les études et les premières expériences en emploi. » La présidente de la Chambre, Isabelle Foisy, indique d'ailleurs que « le travail durant les études peut être très gratifiant pour les jeunes. Il peut leur permettre de découvrir leurs passions, d’acquérir des compétences et de devenir responsables et autonomes ».
Certaines exceptions
Même si la plupart des emplois sont touchés par cette nouvelle loi, les étudiants pourront travailler en étant âgés de moins de 14 ans dans certains secteurs. Par exemple, les entreprises familiales pourront accueillir des enfants de la famille dans leurs rangs. De plus, des emplois comme la distribution de journaux, la garde d'enfants ou la tonte de pelouses pourront toujours être faits en deçà de 14 ans.
Finalement, en ce qui a trait au nombre d'heures travaillées, elles pourront être de plus de 17 par semaine lors de périodes ou il n'y a pas de cours pour les 14 à 16 ans. Par exemple, la relâche scolaire ou l'été feront partie de ces exceptions.