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La Sépaq veut contrôler la population de cerfs de Virginie à Saint-Bruno et Boucherville

Lundi 14 février 2022 10:00 Juliette Poireau
Un cerf de Virginie au parc Michel-Chartrand à Longueuil. / IMAGE : TVRS

La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) élaborera prochainement un plan d’intervention pour la protection des milieux naturels afin de préserver les écosystèmes des parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville contre la surabondance de cerfs de Virginie.

La surpopulation de cerfs dans les milieux naturels engendre des impacts néfastes sur les écosystèmes, ainsi que sur la santé publique et les cheptels eux-mêmes. En effet, le nombre trop élevé de cerfs génère la dégradation du milieu en raison du broutage excessif, la raréfaction de la nourriture pour l’ensemble des espèces, en plus d’augmenter les risques de propagation de la maladie de Lyme et de collisions routières.

Une situation similaire au parc Michel-Chartrand à Longueuil, où une cinquantaine de bêtes seront tuées d’ici la fin de l’année afin de sauver l’écosystème du parc.

Les experts et les scientifiques s’entendent sur le fait que l’utilisation d’une méthode de réduction létale du cheptel est la meilleure solution, tant pour le parc Michel-Chartrand que pour les parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville. La Sépaq siège au comité de gestion du cerf en milieu urbain et périurbain avec des experts du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.  

« Le plan en préparation viendra notamment définir le type d’intervention, les lieux, les seuils de densité visés et la période la plus appropriée pour une opération qui satisfait aux attentes », soutient la Sépaq.

Les parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville présentent à l’heure actuelle des densités respectives de 15,2 cerfs/km2 et de 30,5 cerfs/km2. La densité idéale pour le milieu naturel serait de 5 cerfs/km2.

« Les cheptels croissent à un rythme élevé qui commande une intervention rapide, possiblement à l’automne ou à l’hiver prochain, averti la Sépaq. Nous avons la responsabilité et le devoir d’agir lorsque la surabondance d’une espèce végétale ou animale vient menacer l’équilibre écologique de l’écosystème de l’un des parcs nationaux sous notre responsabilité. »

Comme au parc Michel-Chartrand, la viande sera offerte à des organisations qui traitent avec des banques alimentaires afin de soutenir des familles dans le besoin.  

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