Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) aura 29 lignes d'autobus qui passeront dans l'agglomération de Longueuil pour être connectées au Réseau express métropolitain (REM) à son ouverture, en 2023.

Au total, ce sont donc plus de 10 000 clients qui seront touchés par ces nouvelles mesures, qui ont pour effet de réviser les trajets de 25 lignes, d'en créer 5 et de connecter plus de 1700 voyages chaque jour au REM. Pour en arriver à ces changements, le RTL s'est basé sur les résultats de la consultation publique effectuée entre 2019 et 2021 auprès des utilisateurs du transport en commun sur le sujet.

Quant à l'impact sur les trajets réalisés quotidiennement par les usagers des autobus de la société de transport longueuilloise, M. Veilleux a mentionné que « les changements qui seront apportés permettront d’améliorer ou de maintenir le temps de parcours pour 98 % des déplacements en heure de pointe. Alors 85 % des utilisateurs trouveront une ligne d’autobus à moins de 400 mètres de leur domicile. »

Dès l'ouverture de l'antenne Rive-Sud du REM, les autobus qui empruntent présentement le pont Samuel-de-Champlain vers la métropole ne pourront plus effectuer ce trajet. C'est que le train léger de la Caisse de dépôt et placement du Québec est le seul transport en commun qui pourra circuler sur le pont selon les ententes signées sur le sujet avec les autorités métropolitaines de transport en commun.

Inciter les travailleurs au transport en commun

Michel Veilleux a également profité de la rencontre pour inviter les entreprises de l'agglomération à inciter leurs travailleurs à utiliser davantage le transport collectif. Le directeur général a entre autres indiqué que « parce que le RTL évolue avec vous, à ceux et celles dont l’usine, l’entrepôt ou le commerce pourrait être mieux desservi en transport collectif, je vous invite à contacter nos équipes pour que nous puissions identifier vos besoins, brosser un juste portrait de votre situation et poser un diagnostic. » Il incite aussi les entreprises à contribuer à acheter des titres tarifaires à leurs employés, dans le but de réduire le nombre de personnes qui utilisent leur automobile de manière individuelle. La Montérégie est d'ailleurs la région qui arrive en deuxième place dans la province en termes de personnes qui y sont employées, derrière Montréal.