Les employés des usines de l’aciérie ArcelorMittal de Longueuil et de Contrecœur ont approuvé dimanche un nouveau contrat de travail de six ans. Ce qui met fin à la grève qui persistait depuis le début du mois de février. 

Ce nouveau contrat prévoit des augmentations de salaire d’environ de 26 % sur six ans, soit 9 $, des hausses du régime de retraite à prestations déterminées, la bonification des assurances collectives et la fin de la coexistence de deux régimes de retraite.

Désormais, les nouveaux syndiqués adhéreront automatiquement au régime de retraite à prestations déterminées, alors qu’auparavant ces derniers devaient choisir entre un régime à cotisations déterminées et un régime à prestations déterminées. Une décision qui permet d’assurer l’égalité entre tous les travailleurs, sans qu’aucun ne soit admis à un régime moins avantageux.

De plus, le régime de retraite à prestations déterminées sera bonifié graduellement, passant d’une rente de 59 $ par mois par année de service à 68 $ au terme des six ans.

« Ce contrat est à la hauteur des attentes et surtout, de la détermination de nos membres. C’est une belle victoire de la solidarité », ont déclaré les trois représentants des sections locales en grève, Jason Braconnier, François Lévesque et Éric Imbeault.

Ce vote de ratification de la convention collective met un terme au conflit déclenché le 2 février dernier, alors que les 800 employés d’ArcelorMittal ont déclenché une grève réclamant de meilleures conditions de travail.

Tous les travailleurs et travailleuses sont de retour au travail ce lundi 28 février.

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