Les urgences en surchauffe en Montérégie
Une ambulance sort de l |
Les trois Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie demandent à la population d’éviter les urgences pour des problèmes mineurs en raison d’un fort achalandage.
Selon les données de Index Santé, le taux d’occupation des urgences des six hôpitaux de la région s’élève à 150 %. En effet, tous les établissements affichent un taux au-dessus ou à la limite de 100 %. À titre d’exemple, l’hôpital du Suroît dépasse les 200 %, l’hôpital Pierre-Boucher a un taux de 189 % et le centre hospitalier Anna Laberge, de 175 %.
L’hôpital Charles-Le Moyne a quant à lui une occupation de son urgence de 126 %.
Le CISSS de la Montérégie-Est rapporte que certaines personnes se rendent à l’urgence pour obtenir un test de dépistage, un renouvellement de prescription ou pour obtenir une attestation pour leur employeur. « Nous demandons à la population de ne pas se présenter à l’urgence pour ces raisons », implore le CISSS.
La population qui présente des symptômes de la COVID-19 est invitée à utiliser les ressources mises en place afin d’évaluer s'il est nécessaire de se rendre à l’urgence ou pas. Les personnes présentant des symptômes légers peuvent s’informer sur la manière de prendre soin de leur santé en suivant le guide d’auto-soins du gouvernement.
Le CISSS rappelle que la plupart des personnes infectées par le virus de la COVID-19 guérissent sans traitement particulier et se rétablissent en environ deux semaines.
Bien entendu, tout individu ayant une situation instable et critique ne doit pas hésiter à se rendre à l’urgence.
Dans le contexte actuel, il est d’ailleurs possible qu’à son arrivée à l’urgence, le patient soit dirigé vers une ressource alternative à la suite d’une évaluation de son état de santé.
Selon le problème, plusieurs options sont disponibles avant de se rendre à l’urgence. Concernant la COVID-19, les citoyens peuvent consulter les directives du gouvernement en cas d’infection. Pour les problèmes de santé mentale, il est possible de se rendre dans son CLSC ou de contacter la ligne 8-1-1, pour les problèmes de consommation, il y a le Centre en réadaptation et dépendance, et pour les problèmes conjugaux, il y a SOS violence conjugale.
Pour tous conseils ou consultations sur son état de santé, les pharmaciens, les médecins de famille et les cliniques sans rendez-vous sont des ressources accessibles avant l’urgence.