Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, tenait une mêlée de presse ce mercredi afin de faire le point sur la situation dans les urgences de la province, pour une période des fêtes qui « va être difficile ».

D'entrée de jeu, M. Dubé a tenu à préciser que « c'est déjà difficile dans les urgences » et a demandé aux Québécois de « donner un coup de main parce qu'on sait qu'il va y avoir un achalandage supplémentaire qui va suivre la période des fêtes. » Au moment de publier ces lignes, les urgences des hôpitaux de la Montérégie avaient un taux d'occupation moyen de 154%.

Afin d'aider à réduire le nombre de personnes qui se présentent à l'hôpital, le ministre a refait un appel à des personnes retraitées ayant une expérience comme infirmières pour qu'elles s'inscrivent sur la plateforme Je contribue et travaillent pour la ligne 811. Le programme Je contribue se poursuivra d'ailleurs au cours de l'année 2023. « On a une centaine de personnes qui sont venues nous rejoindre [...] mais on en prendrait encore »,  a indiqué l'élu. Présentement, 10 000 patients sont admis quotidiennement dans les urgences de l'ensemble du réseau de la santé. En raison des trois virus respiratoires présents au Québec en ce moment, le nombre de patients aux urgences aurait pu augmenter à 15 000 sans les mesures mises en place par la cellule de crise.

« Une de nos meilleures urgences au Québec »

Avant de se rendre devant les représentants des médias, le ministre Dubé se trouvait à l'Hôpital Charles-Le Moyne, à Greenfield Park, afin de visiter l'établissement et voir quelles mesures étaient mises de l'avant pour traiter efficacement les cas à l'urgence.

Lors de précédentes interventions, celui qui est également député de La Prairie avait souligné qu'un établissement modèle à son avis était l'Hôpital général juif, à Montréal. Or, il semble que l'établissement de santé de la Rive-Sud de Montréal soit également géré efficacement. « M. Deschamps, qui est le PDG, avec ses collègues, m'ont montré comment c'est bien géré l'urgence ici. Je parle souvent de l'hôpital général juif comme étant un exemple d'urgence bien gérée: je pense que je vais commencer à référer de plus en plus à l'hôpital ici. Ce que j'ai vu en termes de fluidité, d'organisation du travail, même avec les urgences bondées comme on a en ce moment, c'est probablement une de nos meilleures urgences au Québec, avec des si hauts volumes », a-t-il indiqué.