La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) compte mettre un plan d’intervention en œuvre dans les prochains mois, afin de contrer les effets négatifs liés à la surpopulation de cerfs de Virginie dans le parc des Îles-de-Boucherville.

Les effets négatifs de cette quantité trop élevé de cervidés ont des conséquences sur la biodiversité, la santé publique et les cheptels eux-mêmes: dégradation du milieu naturel en raison du broutage excessif, raréfaction de certaines espèces végétales et animales, risques accrus de propagation de la maladie de Lyme et de collisions routières, puis dommages aux propriétés avoisinantes et aux récoltes. 

Le contrôle de la population de cerfs se fera par tir de précision, une approche considérée soucieuse du bien-être animal par diverses organisations, dont le Conseil canadien de protection des animaux et l'American Veterinary Medical Association. Une entreprise québécoise sera responsable des opérations et de cadrer le tout dans un environnement sécuritaire. L'opération de la Sépaq vise à réduire la densité de cerfs de 5 à 10 cerfs/km2, alors qu'elle est actuellement de 40 cerfs/km2. 

La venaison des cerfs abattus sera donnée par la suite à des familles ou des personnes défavorisées à proximité du territoire. Cette mesure sera possible grâce à la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs du Québec au programme Chasseurs Généreux. 

À noter que les autorisations nécessaires pour continuer les opérations ont été obtenues auprès du ministère de l'Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, à la Faune et aux Parcs (MELCCFP), qui a collaboré à l'élaboration du plan de la Sépaq.