Un couvre-feu respecté dans le Roussillon
La Régie intermunicipale de police de Roussillon n’a remis aucun constat d’infraction pour le non-respect du couvre-feu depuis sa mise en place, samedi.
Des effectifs supplémentaires sont envoyés sur le terrain pour faire respecter le décret de la Sécurité publique, soit l'imposition d’un couvre-feu de 20 h à 5 h jusqu’au 8 février.
Les patrouilleurs de la Régie intermunicipale de Roussillon ont la recommandation de circuler avec leurs gyrophares pendant les heures de couvre-feu dans le but d’accroître la visibilité et de rappeler aux citoyens qu’il est important de se conformer aux consignes.
Pour les deux premières soirées de couvre-feu, soit samedi et dimanche, les policiers ont effectué 123 vérifications. Toutes les personnes rencontrées bénéficiaient d’une exception de sortie prévue au décret.
Jusqu’à nouvel ordre, les effectifs supplémentaires continueront d’agir pour faire respecter le couvre-feu.
La Régie évoque tout de même que « le temps de la sensibilisation et des avertissements est terminé ». En d’autres termes, les policiers sont prêts à sévir contre les contrevenants qui ne respectent pas le décret. Considérant que toutes les personnes qui se trouvent à l’extérieur pendant le couvre-feu sont susceptibles de commettre une infraction, les policiers procéderont à de multiples interceptions pour vérifier la légitimité des déplacements.
La Régie ajoute : « Les policiers feront preuve de jugement et ont la latitude nécessaire pour évaluer les situations n’ayant pas été prévues dans les exceptions. »
Des rassemblements illégaux en plein jour
Bien que le couvre-feu semble avoir été respecté jusqu’à présent dans le Roussillon, les policiers continuent d’intervenir lors de rassemblements illégaux.
En effet, 10 constats d’infraction ont été remis en fin de semaine pour un rassemblement dans un centre de conditionnement physique. Rappelons que les salles de sport sont fermées et que les activités sportives en groupe sont interdites en période de confinement.
De plus, six rapports d’infraction générale ont été donnés pour des rassemblements dans des résidences privées.
Ces interventions ont été effectuées en plein jour, et non pendant les heures de couvre-feu.