L’inauguration du Centre de la petite enfance (CPE) l’Attrait mignon s’est produite à la Maison de l’Union des producteurs agricoles (UPA) plus tôt ce matin. La création de ce nouvel établissement, situé dans l’enceinte de la Maison de l’UPA, découle d’une collaboration entre l’UPA et le CPE. 

Bien que l’installation accueille 80 enfants depuis le 20 novembre dernier, c’est aujourd’hui, en ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, que l’inauguration du CPE l’Attrait mignon avait lieu.

D’entrée de jeu, la ministre de la Famille, ministre responsable de la région de la Montérégie et députée de Verchères, Suzanne Roy, souhaitait soulever l’importance de cette inauguration « Le fait de pouvoir offrir 80 nouvelles places, c’est de l’or au Québec ! Cette association représente, pour moi, toute une collectivité qui se met ensemble pour offrir le meilleur aux enfants. »

Selon la directrice générale du Centre de la petite enfance l’Attrait mignon, Claudia Beaudin, cela représente une avancée majeure pour le Québec. 

« Aujourd’hui c’est une journée extraordinaire pour les femmes partout dans le monde, particulièrement au Québec, parce qu’une nouvelle installation de CPE c’est de permettre aux femmes d’accéder au plein emploi, de retourner aux études, de sortir de la pauvreté », nous a-t-elle mentionné en entrevue. 

Mme Beaudin a profité de l’occasion pour rappeler que l’émancipation de la femme demeure son principal « cheval de bataille ». 

« Nous avons déjà deux autres installations en milieux défavorisés et je suis bien positionnée pour prendre le pouls de la vulnérabilité des femmes à Longueuil, surtout en secteur défavorisé. Tant qu’il va y avoir des enfants sur la liste d’attente, je vais travailler fort pour que tout le monde obtienne une place de qualité », assure la directrice.

Pour sa part, dans cette collaboration avec le CPE, le premier vice-président général de l’UPA, Paul Doyon, souhaite transmettre un héritage aux plus petits : 

« On voudrait évidemment sensibiliser les jeunes citoyens à l’agriculture et raffiner leur relation avec la nourriture. Se nourrir, ça devient un petit peu comme un automatisme, mais en arrière de chaque produit, il y a un petit bout de l’histoire et si on pouvait le transmettre à nos jeunes, ça serait génial », conclut-il.