Le Comité d'actions féministes de l'agglomération de Longueuil organisait aujourd'hui un événement à Longueuil dans le cadre de la Journée mondiale du droit à l'avortement.

Plusieurs personnes s'étaient déplacées pour participer au rassemblement, affiches à la main, pour revendiquer le maitien de l'accès à l'avortement au Québec. Des cintres attachés avec du ruban adhésif rouge étaient également disposés sur la sculpture à l'entrée du carré. Les cintres rappelaient que c'est ce genre de méthode qui est utilisée par des femmes à défaut d'avoir le droit à l'avortement.

En entrevue avec TVRS, l'organisatrice communautaire du Centre des femmes de Longueuil, Sophie Tétrault Martel, qui était à l'événement, indique que ce genre de rassemblement est utile, même si l'avortement est permis au Québec. Elle indique qu'aucun droit n'est garanti et que « même ici au Québec, en 2022 [...] l'accès est limité aussi, notamment pour les femmes en situation de handicap qui n'ont pas nécessairement accès au niveau adaptation pour une interruption de grossesse. Il y a des femmes à statut d'immigration précaire qui n'ont pas de couverture par la RAMQ et ça peut être extrêmement coûteux et extrêmement difficile pour elles. » L'organisatrice communautaire ajoute que des centres anti-choix « se pointent à l'horizon et briment le droit du libre-choix pour les femmes. »

L'an dernier, 20 803 avortements ont eu lieu au Québec.