Un sit-in organisé au CISSS de la Montérégie-Est
(Photo: APTS) |
Des travailleurs du CISSS de la Montérégie-Est ont manifesté leur mécontentement lors d'un sit-in organisé pour dénoncer le retrait « cavalier » des congés mobiles en psychiatrie.
La nouvelle a été annoncée par l'employeur dans une note de service envoyée le 15 mai dernier, qui mentionnait que les congés seraient convertis en une prime monétaire à la paie suivante. Le syndicat qui représente les travailleurs -l'APTS- indique que « l’impact de cette décision est énorme pour ces travailleur·euse·s, qui font de la qualité des services en santé mentale une priorité. Ce changement de cap est perçu comme un manque de reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement envers les usager·ère·s. »
Pour la représentante nationale de L'APTS en Montérégie-Est, Joëlle Lavoie-Vigeant, alors que le gouvernement indique être un employeur de choix, « la manière cavalière dont l’annonce a été faite, sans rencontrer les gens concernés, démontre un manque flagrant de reconnaissance et une minimisation de l’importance de ces congés dans la vie des travailleur·euse·s ».
Réactions de travailleurs
Plusieurs travailleurs ont également réagi à l'information de manière anonyme. Une personne dit notamment que « nous faire travailler encore plus contribue à l'épuisement et cela risque, à moyen et à court terme, de causer des absences plus longues, comme des arrêts de travail. Ce n'est donc pas avantageux pour l’employeur de nous retirer ces congés. » Une autre mentionne que « des coupures comme celle-ci contribuent à l'exode vers le privé et aux difficultés d'attraction et de rétention du personnel, déjà très problématiques. »
Joëlle Lavoie-Vigeant indique pour sa part qu'elle souhaite que le CISSS revienne sur sa décision « à cause de son impact sur ses travailleur·euse·s et pour respecter son engagement d’être un employeur de choix ».