Une 6e Semaine de l’alphabétisation populaire
Le Fablier est un organisme d'alphabétisation de Longueuil / IMAGE : LE FABLIER |
En cette 6e Semaine de l’alphabétisation populaire, le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) souligne le travail et l’engagement des organismes d’alphabétisation de partout à travers la province.
Plusieurs organismes et groupes d’alphabétisation se situent en Montérégie, dont six à Longueuil : Le Fablier, une histoire de familles ; Alphabétisation IOTA ; La Boîte à lettres de Longueuil ; L’Écrit Tôt de Saint-Hubert ; l’Aide internationale pour l’enfance (AIPE) et le Conseil de lecture de la Rive-Sud/South Shore Reading Council.
Le RFPAQ, qui fête ses 40 ans cette année, a publié plusieurs capsules vidéos sur sa page Facebook pour souligner l’apport des organismes d’alphabétisation dans l’amélioration des conditions de vie des personnes peu alphabétisées et des familles qu’ils accompagnent au quotidien par le biais notamment de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul.
Ces organismes ont pour mission de donner une voix aux personnes et aux familles peu alphabétisées, de défendre leurs droits et de porter des revendications pour lutter contre la pauvreté et l’analphabétisme.
Pour le Fablier, « l’alphabétisation populaire, c’est aussi faire de l’alphabétisation familiale et offrir un milieu de vie accueillant, chaleureux et qui favorise l’implication afin de prévenir l’analphabétisme et redonner du pouvoir d’agir aux familles pour qu’elles améliorent leurs conditions de vie ».
Au fil des années, plusieurs adultes aux histoires et expériences variées ont bénéficié de cet accompagnement adapté qui a changé positivement le cours de leur vie.
La 6e Semaine de l’alphabétisation populaire se termine demain, le 8 avril.
Quelques statistiques
Selon les statistiques de Statistiques Canada et de l’Institut de la statistique du Québec, un Québécois sur cinq, soit 19 % de la population, est susceptible de se retrouver dans une situation où elle éprouvera de grandes, ou de très grandes, difficultés à lire et à utiliser l’écrit. Une personne sur trois au Québec, soit 34,3 % de la population, est susceptible de se retrouver dans une situation où sa capacité à lire sera relative à la présence de conditions facilitantes ou d’environnements écrits non complexes.
Finalement, moins d’un Québécois sur deux (46,8 %) est susceptible de démontrer la maîtrise de compétences en littératie la rendant capable de lire en vue d’apprendre, de comprendre, d’agir ou d’intervenir en toute autonomie.