L'Association nationale d’intervention pour le mieux-être animal au Québec (ANIMA-Québec) s'est associée avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) afin de mettre en place une nouvelle certification visant à ajouter des critères plus précis pour garantir la qualité des élevages et pensions pour animaux de compagnie. 

La directrice générale de l'Association, la vétérinaire Chantal Allinger, estime que les critères qui seront mis de l'avant par les partenaires permettront de dire avec certitude si un établissement respecte le bien-être des animaux. L'objectif est de « contrer les lacunes de plein de choses qui se passent dans le milieu des éleveurs surtout. » La certification pourra également être obtenue par une pension ou une garderie. Elle est basée sur des centaines de critères d'excellence pour étudier tous les aspects qui pourraient affecter le bien-être de l'animal. «Nos éleveurs, on s'assure qu'ils soient éthiques et responsables et qu'ils vont toujours donner un suivi et un soutien à leurs adoptants», indique la D^re Allinger.

Elle ajoute que la notion de suivi est importante en ce sens que des élevages vont parfois vendre des animaux qui ont subi des conditions de vie affectant leur bien-être, ce qui fait en sorte que les personnes qui les adoptent ont des problèmes quelque temps après avoir fait l'adoption d'un animal, mais que l'éleveur n'est plus joignable par la suite pour aider à remédier à la situation. 

Pour la médecin vétérinaire, l'idéal serait que la certification devienne une condition imposée par les municipalités afin d'encadrer les établissements qui se trouvent sur leur territoire et de garantir qu'ils respectent des critères stricts de bien-être des animaux. 

Pour l'instant, quelques établissements ont reçu cette certification depuis sa mise en place cette année. Il est possible d'accéder au répertoire des établissements sur le site internet d'Anima-Québec.

Des demandes ont également été faites pour que les animaleries soient des établissements qui pourraient avoir une certification qui garantit qu'elles ont à coeur le bien-être des animaux, mais les démarches en ce sens ne sont pas encore commencées.