Acquisition des bâtiments des SSNJM: le DG du Pôle Agglo s'exprime sur le sujet
(Photo: archives TVRS) |
Le directeur général du Pôle d'économie sociale de l'agglomération de Longueuil, David Miljour, a répondu aux critiques de Jacques Lemire envers l'administration de Catherine Fournier dans un dossier d'acquisition de bâtiments historiques.
Jacques Lemire, qui est à la tête de l'opposition au conseil municipal de Longueuil, avait indiqué lors de la séance ordinaire du conseil de juin qu'il estimait que le conseil ne devrait pas aller de l'avant avec des études évaluant l'état des bâtiments de la congrégation des Soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie (SSNJM). Ces études, au coût de 341 000$, ne devraient pas être réalisées avant que les bâtiments appartiennent à la Ville, selon M. Lemire.
L'élu de l'arrondissement de Saint-Hubert a notamment mentionné qu'« il est important pour moi de veiller à ce que la décision d'engager des sommes importantes pour une étude patrimoniale, de vétusté et une analyse de fonctionnalités soit prise en ayant un document signé (offre d'achat, promesse de vente, lettre d’entente, etc.) nous assurant ainsi que la Congrégation n'est pas en négociation avec d'autres acheteurs, ou qu’elle prenne une autre direction dans le dossier. »
M. Lemire a également indiqué lors de la séance du conseil municipal qu'il n'était pas au courant de l'ensemble des informations liées à ce dossier.
Des mécontents dans tous les cas
En réponse à cette intervention, le directeur général du Pôle Agglo, David Miljour, a notamment rétorqué que « si la Ville de Longueuil ne faisait pas ses études avant d'aller de l'avant avec un tel investissement, d'autres diraient que c'est de la folie de ne pas connaître l'état des bâtiments avant de déposer une offre d'achats. »
Il a également rappelé que « cela fait deux ans qu'un groupe de 20 organismes communautaires et d'entreprises d'économie sociale travaillent un projet pour investir les lieux, ajoutant que « les Sœurs sont accompagnées par l'un des meilleurs groupes de ressources techniques, soit Bâtir son quartier, qui est un leader québécois en création de projets d'immobilier collectif et de notre côté, le CRE-M, le Carré-Théâtre et le Pôle Agglo assurent le leadership du projet d'immobilier collectif et représentent les intérêts de la vocation sociale de l'acquisition. »
Invité à une rencontre sur le sujet
M. Miljour a terminé son message en invitant le chef de l'opposition à « le rencontrer et répondre à toutes ses questions sur la vocation sociale, le projet avancé actuellement, les collaborations qui se construisent et surtout l'accessibilité pour le milieu culturel et social d'avoir des installations qui vont répondre aux besoins des collectivités qui composent Longueuil. » Au moment de publier ces lignes, Jacques Lemire n'avait pas répondu à l'invitation de David Miljour.
Le projet
La Ville souhaiterait acquérir les immeubles se trouvant aux adresses 80 à 82, de même que 90 et 100 rue Saint-Charles Est, qui constituent l'ensemble appartenant à la congrégation religieuse. Pour le moment, Longueuil a adjugé un contrat d'un peu plus de 341 000$ à une firme d'architecture afin qu'elle réalise « une étude patrimoniale, de vétusté et une analyse de fonctionnalités pour des bâtiments patrimoniaux ».
En ce qui a trait aux sommes qui devront être déboursées pour ce projet, la mairesse, Catherine Fournier, a indiqué que les discussions indiquaient que le prix d'achat pourrait se situer en 10 et 12M$, selon les discussions préliminaires en cours.