Une bonne nouvelle rapportée par le SPAL : il n'y a eu aucune collision grave ou mortelle sur les routes de l'agglomération de Longueuil durant les vacances de la construction. 

Le territoire du SPAL s'est effectivement très bien tiré d'affaire concernant le bilan routier des vacances de la construction du 18 juillet au 3 août 2025, puisque, de son côté, la Sûreté du Québec indiquait qu'il s'agissait du pire bilan sur le réseau depuis les 10 dernières années. 

En effet, une hausse dans le nombre de décès à la suite d'une collision a été observée dans toutes les régions du Québec. En Montérégie, on note l'une des plus grandes augmentations de la province comme le rapportait Bettie Desjardins d'Info Rive-Sud dans un récent article.

L'agente relationniste du SPAL, Jacqueline Pierre, a également fourni des données plus globales à Info Rive-Sud sur le bilan routier 2025, jusqu'à maintenant. Entre janvier et juin 2025, le SPAL a enregistré 928 collisions sur son territoire, une baisse de 123 par rapport à 2024. De plus, en date du 6 août 2025, le SPAL rapporte une collision mortelle et quatre blessés graves depuis le début de l'année. À pareille date l'an dernier, il y avait eu quatre décès sur les routes de l'agglomération, soit trois de plus qu'en 2025. 

Une quatrième édition pour l'opération IMPACT du SPAL

Par ailleurs, les policiers du SPAL menaient la quatrième opération IMPACT près de l'école primaire Armand-Racicot à Longueuil mercredi matin. Cette opération est une campagne de sécurité routière lancée depuis plus d'un an, ayant comme objectif de prévenir les collisions avec blessés graves et les collisions mortelles, et ce, dans le but d’améliorer le bilan routier. 

L'agente Pierre était justement présente sur le terrain pour cette opération. Elle a indiqué à Info Rive-Sud que ce sont 140 constats d'infraction qui ont été émis dans le cadre des trois dernières éditions de l'opération IMPACT. 

Mercredi matin, aux abords de l'école primaire Armand-Racicot, l'opération du SPAL tentait surtout de conscientiser les automobilistes par rapport aux limites de vitesse dans les zones scolaires. C'est pourquoi l'opération implique des « radars vivants », soit des enfants portant des sacs à dos avec des panneaux numériques qui affichent la vitesse des voitures, dans le but, encore une fois, de réduire les accidents et de promouvoir la sécurité routière, notamment autour des écoles.