Changements climatiques : il faut agir rapidement, disent des citoyens de Longueuil
Le conseil municipal de Longueuil a adopté dernièrement une motion qui reconnaît l’urgence d’agir en matière de lutte contre les changements climatiques. Le geste est salué par des citoyens, mais ceux-ci demandent cependant aux élus d’en faire plus.
Jacques Benoît, résident du Vieux-Longueuil, a proposé qu’un comité « de crise » composé à la fois de citoyens et d’élus étudie sérieusement l’enjeu.
Dans un plaidoyer qu’il a livré pendant la période de questions à la dernière assemblée publique, il note que « chaque jour, chaque mois compte », exigeant que les élus agissent rapidement au niveau local pour que les effets des changements climatiques soient limités.
En réponse, la mairesse Sylvie Parent a indiqué que ce comité citoyens-élus « est une avenue fort intéressante ».
« On va voir avec le comité exécutif et la direction générale comment on peut articuler tout ça. Comme élus, on se positionne dans ce dossier-là et on va continuer de le faire, on va articuler nos actions de façon rapide et concrète », lui a-t-elle assuré.
La conseillère indépendante Nathalie Boisclair s’est également dite « très préoccupée ».
« Pour les villes, c’est un enjeu majeur, notamment parce qu’il n’y a pas une ville qui est équipée avec un réseau d’égout pluvial capable d’accueillir les quantités qu’on reçoit, quantités qui tombent dans de courtes périodes et de façon plus fréquente », a-t-elle illustré.
Sur la question des crises climatiques, l’élue a rassuré M. Benoît : s’il devait y avoir une canicule, une inondation ou tout autre enjeu, c’est le comité des mesures d’urgence, une instance qui existe déjà, qui sera appelé à intervenir rapidement. Des membres de la sécurité publique, de la direction générale ainsi qu’un élu y siègent.
« En situation de crise, le comité se réunit rapidement et met en place des actions à prendre pour limiter et résoudre la situation », a-t-elle expliqué.
Maintenant que l’urgence climatique est reconnue par le conseil, une citoyenne a demandé à ce que le point revienne de façon récurrente à chaque assemblée publique, de sorte que l’on assure un suivi. La mairesse Parent estime qu’il ne s’agit pas « de la meilleure solution », et a plutôt réitéré que des gestes concrets « dans la mesure de nos compétences » seront étudiés.