La Promenade fluviale du Saint-Laurent sera rénovée dans les prochains mois
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Une maquette du projet de Promenade fluviale [Image : Firme Daoust Lestage] |
Le projet de modernisation de la longue piste cyclable sur la digue de la Voie maritime du Saint-Laurent fait un pas de plus : les premiers travaux de rénovation débuteront dès ce printemps.
La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui se charge du projet, a mandaté l’entreprise Roxboro Excavation pour refaire les 13,4 km de piste cyclable de la digue. Populaire auprès des cyclistes, le circuit est en effet plutôt mal en point. Un premier tronçon d'une dizaine de kilomètre est déjà asphalté, mais son état est « très détérioré », et le reste est fait de poussière de pierre. Cela dit, l'entièreté de la piste sera réasphaltée, et éventuellement connecté au Réseau vélo métropolitain.
Une fois cette première étape terminée, il sera question d'entamer la deuxième partie du projet, qui consiste à enjoliver le sentier littoral de la promenade en y installant des haltes et des points d’observation. Rappelons que cette promenade longe plusieurs villes riverraines de la couronne Sud, soit Sainte-Catherine, Delson, Candiac, La Prairie, Brossard et Saint-Lambert. À terme, le projet permettra à la population de « circuler en toute quiétude entre ces villes » et de « rejoindre la ville de Montréal via l’estacade du pont Samuel-de-Champlain et le parc Jean-Drapeau » indique la CMM.
Cette première phase de travaux, dont les côuts s'élèvent à 6,9 M$, sera financée par la CMM (20%) et le gouvernement du Québec (20%), ainsi que par le gouvernement fédéral, via le Fonds pour le transport actif (60%).
Outre son usage quotidien, la Promenade fluviale pourra accueillir certaines épreuves des Championnats du monde sur route de l’Union cycliste internationale (UCI), qui auront lieu à Montréal en septembre 2026. « Ces Championnats seront le plus grand évènement que la métropole aura connu depuis les Jeux olympiques de 1976 », affirme la CMM.
L'organisme municipal ajoute que le projet s'inscrit dans le programme de la Trame verte et bleue du Grand Montréal, qui a pour but de « mettre en valeur les milieux naturels, les paysages et le patrimoine bâti du Grand Montréal, au bénéfice des citoyens ».