Les quelque 800 employés des aciéries d’ArcelorMittal de Contrecœur et de Longueuil ont déclenché mercredi après-midi une grève générale plaidant de meilleures conditions de travail. 

Une grève qui survient à la suite d’un vote quasi unanime des membres syndicaux pour un mandat de grève à exercer au moment opportun.

Selon un communiqué du Syndicat des Métallos, le conflit porte principalement sur les aspects monétaires des conventions collectives qui sont arrivées à échéance le 31 janvier. Les trois conventions collectives concernées sont celles des travailleurs de l’usine de Contrecœur-Est et de l’usine de Longueuil, ainsi que celle des employés dans les bureaux.  

« Nous sommes bien conscients de la période d’inflation actuelle, alors que les pénuries de main-d’œuvre sont grandes. C’est important pour les membres d’avoir des salaires et des conditions de travail qui permettent de maintenir le pouvoir d’achat et d’attirer du personnel », explique le représentant syndical Michel Courcy.

Le Syndicat des Métallos affirme avoir « tenté d’arriver à un règlement avec un blitz de négociations au cours des dernières semaines afin d’éviter le conflit », mais que « la compagnie n’était pas prête à mettre ce qu’il fallait sur la table pour éviter un conflit ».  

Une entente entre le syndicat et l’entreprise pourrait survenir dans les prochains jours.

Le Syndicat des Métallos a mentionné qu’il n’accorderait aucune entrevue pour le moment.