Longueuil réclame le tiers des profits venant de la vente du cannabis
Longueuil emboîte le pas à Montréal: la Ville réclame le tiers des revenus venant de la vente du cannabis.
La Ville de Longueuil partage la position de la métropole et de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) en exigeant un «partage équitable des revenus» entre les trois paliers de pouvoir, soit le fédéral, le provincial et le municipal, explique Louis-Pascal Cyr, chef des affaires publiques.
Si la Ville de Longueuil est en mesure de statuer clairement sur les profits qu'elle entend tirer de la vente du cannabis, rien n'est moins sûr en ce qui concerne l'usage de cette drogue dans les lieux publics.
L'administration «étudie présentement la question et n'a pas adopté d'orientation jusqu'à maintenant», laisse savoir Louis-Pascal Cyr.
L'interdiction totale de consommation de cannabis dans les lieux publics, tout comme «son autorisation lors de certains événements», suscite «de nombreux enjeux», indique le chef des affaires publiques.
«La Ville étudie la manière la plus pragmatique d'encadrer tout cela et prend en compte le positionnement de certaines villes», a-t-il laissé tomber.
Le maire de St-Jérôme, par exemple, a déjà clairement indiqué qu'il souhaite interdire la consommation de cannabis dans les lieux publics.
Longueuil est au travail
M. Cyr indique qu'un comité interne chargé «d'étudier les impacts des nouvelles législations fédérales et provinciales» a été mis sur pied.
Celui-ci est composé des directeurs de différents services, tels que le contentieux, l'aménagement du territoire, les ressources humaines, la culture ainsi que les loisirs et la vie communautaire.
Des représentants des communications et des affaires publiques, du Service de police de l'agglomération de Longueuil et de la direction de la Santé publique siègent également à ce comité.
Ultimement, les conclusions du comité «alimenteront les travaux de la Commission de la sécurité publique de l'agglomération de Longueuil», notamment responsable des dossiers de la police, qui à son tour formulera des recommandations aux élus.
Rappelons que la légalisation du cannabis est attendue en juillet 2018.