Exo réunissait pour la première fois aujourd'hui la cellule d'action créée pour trouver des solutions à la pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur du transport par autobus.

Font partie de ce groupe d'action : les dirigeants de fournisseurs de service par autobus, la Fédération des chambres de commerce du Québec, Trajectoire Québec, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale et les maires et mairesses de cinq villes. Parmi ces villes, on retrouve Varennes et Sainte-Julie, qui sont, comme les trois autres municipalités présentes sur le conseil, particulièrement touchées par les interruptions de service sur les lignes d'autobus. Exo dit vouloir arriver « à la préparation d’un plan d’action concret et applicable qui sera présenté au ministre des Transports dès sa nomination. Les pistes d’action qui seront abordées concernent la productivité et l’efficience, le recrutement et la rétention du personnel ainsi que la formation et l’immigration. »

Si l'organisme de transport en commun en est arrivé à la solution de créer un regroupement en concertation avec plusieurs milieux, c'est notamment parce que d'autres solutions ont déjà été mises de l'avant pour venir à bout du problème, mais qu'Exo a épuisé les leviers disponibles, selon son porte-parole Jean-Maxime St-Hilaire. 

Au total, le transporteur aurait besoin de 40 à 60 chauffeurs pour être en mesure de desservir pleinement sa clientèle. Présentement, plutôt que l'objectif fixé à 99,6 % de liaisons qui ont des autobus, Exo est en mesure d'en maintenir 98,06 %. L'effet quotidien sur les autobus est que des trajets doivent être annulés à certaines heures, par manque de chauffeurs pour conduire les véhicules.

Trois rencontres de la cellule d'action sont prévues pour le moment, mais il pourrait y en avoir davantage si les intervenants jugent que cela pourrait être bénéfique et permettre d'arriver à régler le problème.