Un partenariat France-Québec pour une filière de plantes industrielles à Sainte-Julie
(Photo: MRC Marguerite D'Youville) |
Une filière de plantes industrielles pourra s'installer à Sainte-Julie afin de produire des fibres de textiles et des biocarburants à base de chanvre, un partenariat qui découle d'une entente entre la France et le Québec.
Plusieurs partenaires font partie de ce plan, que la MRC de Marguerite-D'Youville tente de mettre en place depuis 2011. Avec ce projet, la Société québécoise de développement des plantes industrielles (SQDPI) est désormais créée. L'objectif de cette Société est entre autres de réduire les gaz à effet de serre à l'échelle de la province. Le préfet de la MRC, Martin Damphousse, a notamment indiqué que « dans les débuts du projet, la technologie restait à développer afin de maximiser l’utilisation [du chanvre] et aussi pour développer une chaîne de valeur pour ce nouveau marché. La SQDPI a apporté un souffle nouveau à la mise en place, sur le territoire québécois, de cette filière prometteuse. »
M. Damphousse ajoute que d'utiliser des plantes industrielles permettra de « réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant la dépendance au pétrole et en diversifiant l'approvisionnement énergétique ». Parmi les partenaires du projet depuis plus de 10 ans, on compte Éthanol Greenfield (maintenant Greenfield Global), les entreprises Lassonde et Bonduelle, la Fédération des producteurs de grains du Québec ainsi que le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ).
Au cours des prochains mois
La conclusion officielle du partenariat s'est d'ailleurs faite ce jeudi, à l'hôtel de ville de Sainte-Julie, en la présence d'acteurs du milieu provenant du Québec et de la France. Le maire de Sainte-Julie, Mario Lemay, se réjouit de la concrétisation de l'initiative. « Cette filière prendra forme au cours des prochains mois avec le développement de la société julievilloise. Parfois, il faut être patient, et surtout visionnaire, pour voir éclore ce genre de projet. Le SDE de la MRC a pu travailler avec des personnes et entreprises motivées à développer cette technologie qui contribuera au développement de l’économie québécoise dans le secteur agro-industriel. On ne peut que s’en féliciter et entrevoir un avenir prometteur pour cette filière dans notre région qui fait déjà figure de proue dans le développement des énergies vertes. »